Michèle DOUBRÈRE-DELMAS

Michèle nait le 9 juin 1927 à Ajaccio dans la clinique chirurgicale tenue par ses parents Alice VERRIER et son époux Roger DOUBRÈRE. Elle est leur troisième et dernière fille. Les documents officiels ne portent que deux prénoms : Michèle Yvonne – le livret de mariage chrétien ajoute : Elisabeth et Eugénie.

La voici dans les bras de son père, avec ses sœurs, sur le perron de la clinique :


Et dans les bras de sa mère, toujours avec ses sœurs :

Un peu plus tard :

Et encore après :
 

Ses parents déménagent à Rambouillet vers 1935.

Roger DOUBRÈRE était un camarade d’internat, devenu le meilleur ami, de François DELMAS, qui tenait la clinique Saint Hilaire à Agen et habitait à proximité le vaste domaine de Franc.
François DELMAS avait épousé Christiane SEYRIG, dont la sœur Clémence avait épousé Rodolphe PEUGEOT, devenu Président des Automobiles PEUGEOT.
Le même François DELMAS avait un frère jumeau Jean, qui avait épousé Létizia (dite Lala) LANDRY.

Les familles PEUGEOT, DOUBRÈRE et DELMAS se fréquentaient. Philippe DELMAS, fils de Lala et Jean, s’est entendu raconter que, à l’occasion d’une visite dominicale de sa famille à Rambouillet chez les DOUBRÈRE, le chien de ceux-ci, Popotte, s’était précipité sur les trois enfants DELMAS, dont les deux ainés avaient sagement pris la fuite, et qu’il avait déchiré le chandail de Philippe, sans doute bloqué de peur (plutôt que témoignant d’un rare courage). Note : cet incident n’a pas constitué un obstacle pour la suite (voir plus loin).

Michèle est devenue la meilleure amie de Monique, ainée de Clémence et Rodolphe PEUGEOT : elle se souvenait avoir voyagé avec elle jusqu’à Valentigney (Doubs), fief de la famille PEUGEOT.

A l’annonce de la guerre, en 1939, Christiane et François DELMAS accueillent à Franc Clémence PEUGEOT et ses quatre enfants, Alice DOUBRÈRE et ses trois filles, et Lala LANDRY, qui venait de divorcer de Jean DELLMAS, avec ses trois enfants.

Ces 10 enfants passent à Franc une année merveilleuse de souvenirs, et, il faut l’avouer, insouciante. 

Peu d’années après la guerre, Philippe DELMAS a l’occasion de revoir Michèle – il finit par se déclarer (…. dans une 4 CV). 

Ils se marient à l’église Saint Louis en l’Île (dans la quatrième arrondissement de Paris) le 11 juillet 1951.

Michèle a suivi les cours de l’Ecole Supérieure des Arts Décoratifs – sa scolarité s’est terminée juste avant le mariage.

Michèle et Philippe habitent dans l’ile Saint Louis, chez Alice, mère de Michèle, où arrive Véronique (en 1952).


Puis à Argenteuil, où arrive Jean (en 1955).
Puis au 13, rue des Perchamps dans le 16ème arrondissement, où arrive Pierre (en 1958).
Puis, pendant quelques mois, à la villa Montmorency, chez les grands parents de Philippe, dans le même arrondissement.
Enfin, en décembre 1966, au 33 rue Rennequin, dans le 17ème arrondissement, au dessus des bureaux de Philippe. 

Michèle s’y occupe, souvent simultanément, de ses trois enfants, de trois neveux et nièces Jacques, Pascale et François NAVARIN, de sa sœur Anne-Marie, fuyant son mari, et de sa sœur Janine, atteinte d’une grave affection – sans compter le chien

– à telle enseigne qu’elle dort pendant de très nombreuses années sur le canapé-lit du salon.

Ce qui ne l’empêche pas, quand son fils Jean, pensionnaire à Versailles, revient le vendredi soir accompagné d’un nombre imprévu de camarades, de les accueillir pour le week-end. 

Premières vacances à Vignacourt, à la Maison bleue (voyez par ailleurs les articles sur Vignacourt). Avec une escapade au « camp de César », proche, à la Pentecôte 1951.

Ensuite, vacances à la villa OURIDA à coté de Saint Tropez (voyez l’article sur cette villa). Elle y accueille généreusement de nombreux parents ou amis – notamment des amis de ses enfants.

En week-ends : à Haillancourt, près de Méru, au nord de Paris.

Pendant de très nombreuses années, elle transcrit en braille, avec une machine spéciale, des articles pour les aveugles. 

  

Après une sérieuse alerte de santé en 1983, elle subit une rechute en 1988 et disparait le 30 août.

Nous serions heureux d’insérer ici les témoignages, même brefs, de celles et ceux qui l’ont connue.