de belles activités syndicales : Lucien LASSALLE

mars 2021

Indépendamment de ses activités familiales (voir par ailleurs : cliquez ici) et de ses activités professionnelles à la tête de l’entreprise familiale de couverture-plomberie, Lucien LASALLE a développé une brillante activité « syndicale » :
– dès 1921, il est nommé à la tête de la Chambre Syndicale de sa profession;
– en 1933, il est nommé Président de la Fédération Nationale du Bâtiment et des Travaux Publics;
– en 1940, il est nommé Président de la Chambre de Commerce de Paris – Ile de France.

A ce derner poste, il prend ses fonctions le 12 janvier 1940. Il tient à les assumer pendant la guerre, pour ne pas abandonner ses Confrères et la profession.
 Il en est écarté (le 26 janvier 1944, un an avant la fin de son mandat de cinq ans) par Vichy qui lui préfère un fidèle du régime, Georges PAINVIN.
Celui-ci, à la Libération, fait l’objet de deux inculpations pour collaboration et doit quitter son poste le 12 décembre 1944.
Le gouvernement provisoire (gaullistes et résistants) intervient pour faire rappeler Lucien LASSALLE à la présidence en raison de son attitude irréprochable pendant toute la guerre.
Il termine son mandat normal en janvier 1946.

Il n’a pu être ainsi porté par ses Confrères, dont le cercle s’agrandissait largement à chaque étape, qu’en y manifestant ses dons et capacités :
– une compétence certaine due à l’exercice de son métier d’entrepreneur;
– une amabilité et une facilité de contact inhabituelles;
– une attitude bonhomme et pleine d’humour à l’occasion;
– une énorme propension à la résolution des problèmes, à la mise en forme de solutions accpetables par tous;
– une humilité naturelle.

Pour illustrer cette dernière caractéristique : en 1945, il avait à sa disposition une voiture de fonction avec chauffeur – il avait choisi le plus petit modèle : une SIMCA.

Ses mérites ont été reconnus par l’attribution de la Légion d’Honneur, dans ses différents grades successifs, jusqu’à celui, le plus élevé,  de Grand Croix – il était fier, pour la profession, de se voir le premier entrepreneur reconnu digne de ce grade.