Saint TROPEZ et les alentours

sommaire :
–  mots mythiques et merveilleux
– revenons en arrière
– un peu de géographie
– un peu d’histoire ancienne
– un peu de linguistique
–  un peu d’histoire récente
– les lieux de séjour de la famille Delmas
– la villa Jasmine
– la villa Ourida
– la voiture de service
– le bateau
– les photos souvenirs
– mon Saint Tropez 
par Pierre Delmas

 

Saint TROPEZ – mots mythiques et merveilleux

… qui font couler beaucoup d’encre, chaque année en juillet, dans les journaux et les revues qui se disent vouloir coller à l’actualité – on doit féliciter leurs rédacteurs de pondre ainsi chaque année, sans se lasser, de nouveaux articles – peut-être recopient-ils leurs précédents papiers d’il y a cinq ou dix ans ?

D’où vient cette notoriété ? – de la présence, dès 1938, d’artistes connus ou connues : par exemple, Meg LEMONNIER (son nom ne doit plus parler à tous) – Brigitte BARDOT y a tourné « et Dieu créa la femme » en 1955; elle s’y est installée en 1973.

Bien d’autres célébrités y sont venues, en achetant à prix fort toutes les habitations (les vrais Tropéziens ont accepté cette manne, et sont aller habiter les communes voisines, notamment à Cogolin).

Une précision : il fût un temps où les célébrités « se montraient », jouaient aux boules sur la place de Lices, faisaient leur marché à la place aux Herbes, et où les dames, en robes du soir, allaient à pied diner aux restaurants sur le port.
Devant la pression des touristes et des admirateurs, et en dehors des appartements en ville, elles se sont cloitrées dans « les Parcs », presqu’ile dont l’accès est fermement sécurisé – il est amusant, d’avion, de voir ce lieu parsemé de rectangles bleus : les piscines.

Un autre motif d’attrait : le film « le gendarme à Saint TROPEZ », avec Louis de FUNES, paru en 1964, a connu un succès immense – le bâtiment de la Gendarmerie, qui apparait dans plusieurs séquences, a été soigneusement conservé et entretenu (quoique désaffectée depuis longtemps maintenant) – c’est l’un des endroits les plus photographiés de France – en 2018 la commune l’a transformé en musée.

Et c’est ainsi que les publications regorgent d’anecdotes d’excès, de douches au champagne, de soirées trop arrosées – qu’on y voit de fort belles voitures (encore que, devant la démocratisation qui s’affirme par l’afflux de Ferrari rouges avec un minette à droite, certains disent que les deux sont de location – les puristes rappellent qu’à l’origine les Ferrari étaient jaunes) – et qu’on y voit de très beaux bateaux, la plupart immatriculés à GEORGE TOWN, C.I (nous vous laissons compléter vous-mêmes vos connaissances en géographie – et d’abord : en distinguant bien d’avec GEORGETOWN Washington D.C. ou Caroline du sud).

Note : en saison, la nuit, les Gendarmes n’attendent pas d’être appelés : ils vont prendre station sur le parking du port, à la sortie des boites de nuit.

 

 revenons à la réalité

Il faut regretter qu’on ne parle que du Saint TROPEZ « bling-bling », comme on dit aujourd’hui, car il en existe en fait un autre, le Saint TROPEZ des familles, bien réel, comme nous allons vous l’expliquer en parlant des membres de la famille DELMAS qui s’y sont implantés pour leurs vacances depuis 1938 (quatre générations aujourd’hui !).

Mais, auparavant, quelques précisions.

 

un peu de géographie

Saint Tropez est une petit port sur la côte d’azur, entre Marseille et Nice, plus précisément entre Toulon et Sainte Maxime.

Il est au bord d’un golfe qui s’est tout naturellement appelé, compte tenu de la notoriété du port : « golfe de Saint Tropez ».

Il est très ancien, puisqu’on constate son existence à l’époque romaine (voir plus loin).

On peut s’étonner de voir à cet endroit un port dont la ,passe d’entrée reçoit de face le mistral (venant du Nord-Ouest, de la vallée du Rhône) !
En pratique, en bateau, sauf en tenant bien la barre, ou bien en marche arrière, vous ne pouvez sortir du port par vrai plein mistral. Alors que le port de Sainte Maxime, en face, est bien abrité.

Le territoire de la commune est relativement petit : 11 km², alors que ses deux voisines : Gassin, fait 24 km², et surtout Ramatuelle : 35 km².

Ceci explique que la fameuse « plage de Saint Tropez », ou « Pampelonne », d’une longueur de 5 km, se trouve en fait sur le territoire de Ramatuelle (…La Baule fait gentiment remarquer que sa plage fait 6 km).

Il existe cependant à Saint Tropez quelques plages, plus petites, comme la « Bouillabaisse », contre la commune de Gassin (nous verrons plus loin pourquoi nous donnons cette précision).

 

un peu d’histoire ancienne

La légende veut qu’un chevalier romain dénommé Caius TORPETIUS ait fait la bêtise, à PISE, devant NÉRON, de s’avouer chrétien – ce qui était mal vu à l’époque, et ce qui lui aurait valu d’être décapité.
Son corps aurait été placé, avec un coq et un chien, dans une barque qui aurait dérivé jusqu’à l’emplacement du Saint Tropez actuel.
Voci quelques représentations de cette légende :


Il existe, dans la nef de la Cathédrale de PISE, une chapelle dédiée à San TORPÈS (la dernière à droite).

Et voici une maquette de 1716 (visible au Musée de l’Hotel des Invalides à Paris).


Et voici SENEQUIER, patisserie et « tea-room » célèbre, sur le port.

 

un peu de linguistique

Torpes est devenu Tropez, selon un procédé courant appelé « métathèse » (vous pouvez replacer ce mot dans les salons) – pour exemple, le « formaticum » latin (la matière que l’on moulait dans une forme), devenu le « formaggio » italien, est passé en français sous le mot de « fromage » (… sauf la « fourme » d’Ambert).

Faut-il dire Tropèz ou Tropé : les aborigènes privilégient la seconde forme, imités par les vacanciers habituels.
Peut-on dire Saint Trop ? il semble que seuls les vacanciers occasionnels le fassent.

Il existe, dans le Doubs et la Saone-et-Loire, deux communes du nom de Tropes, sans accent sur le e, et sans z à la fin – internet ne donne aucune relation avec notre Tropez.

 

un peu d’histoire récente

Voici le port qui existait encore en 1950.

Devant l’afflux des vacanciers et des touristes, la jetée a été prolongée, et un nouveau port a été créé.


Sur l’image suivante, on voit mieux le nouveau port – avec, en bas à gauche, la « ponche », le port des pécheurs (aujourd’hui désaffecté).

Pour information, voici la maquette visible à France Miniatures à Elancourt (78990).

 

les lieux de séjour de la famille Delmas

En 1938 et 1939, pendant les congès estivaux, Jean Delmas (sénior) avec sa seconde épouse Gabineau, a emmené ses fils dans des appartements loués donnant sur le port.

Après la guerre, en 1948, il a loué pour dix ans un appartement avec une belle terrasse donnant aussi sur le port – avec une merveilleuse vue sur les mouvements des bateaux.

 

la villa Jasmine

En 1955, il a acquis une villa qu’il a dénommée « Jasmine » sur le territoire de la commune de Gassin, et dont l’adresse postale est aujourd’hui : 124 route de Saint Tropez, ce qui signifie que la villa est située à 124 m de la limite de Saint Tropez, plus prosaïquement à cette distance de la plage de la Bouillabaisse (voir plus haut et ci-après).

la villa
 

Cette villa se trouve « les pieds dans l’eau », à quelques mètres de la mer : voici un panoramique pris depuis le portillon d’accès à la mer.

Cette situation, très joyeuse l’été par beau temps, l’est un peu moins l’hiver quand on trouve 10 cm d’eau dans le jardin et dans le séjour

et une ou deux tonnes de sable dans le jardin. Il est vrai que  la villa des familles Lassalle-Chappey à Hardelot présente la même joyeuseté : voir le Trait d’Union n° 19 – par contre, la villa de la famille Chappey, à Sainte Maxime, est en hauteur et ne risque rien à cet égard.

La mer vient parfois lécher dangereusement la villa.


Il neige – rarement !
,
Et même il grèle – encore plus rarement (ici : dans le youyou tiré à terre pour l’hiver).

Il faut souvent procéder (nous-mêmes !) à de petits ou gros travaux d’entretien – par exemple : faire des saignées dans les murs pour faire passer de nouveaux conduits électriques (c’est jouissif !) ou changer une lampe mal placée. 

Un inconvénient (pour certains ou certaines) : la proximité de la mer favorise les brimades.

Mais la plage devant la maison permet l’été de prendre des apéros très agréables en fin de journée.


ou des diners habillés (en blanc).

Parfois avec les voisins de la plage : c’est sympatique !

Elle permet de téléphoner devant un beau paysage.

Elle permet même de travailler.

Elle permet aussi d’admirer l’aube frémissante et le crépuscule flamboyant.

Elle réserve aussi des surprises : voici un assez grand bateau de croisière découvert au petit matin échoué sur la plage voisine (l’officier de quart de nuit avait du s’endormir…).

Saint Tropez accueille tous les ans, fin septembre début octobre, durant une semaine, des régates amicales dans le cadre des « voiles de Saint Tropez ». C’est l’occasion de voir le port exclusivement occupé par des voiliers de tous ages, des « vieux gréements » aux bateaux de course les plus modernes ».

 

la villa Ourida

Philippe Delmas, avec son épouse Michèle et leurs enfants, ont passé quelques vacances dans l’appartement sur le port.

En 1958, il a acquis une villa dénommée « Ourida » (la rose en arabe) à 600 m de la villa Jasmine, également sur le territoire de Gassin, en retrait de 200 m par rapport à la mer.


Avec un auvent très agréable pour le petit-déjeuner et les autres repas, quel que soit le temps.

Voici une vue du séjour.

Et son interprétation par la talentueuse peintre qui figure plus loin.

Voici, en vrac quelques souvenirs : 

Un jeune héritier (qui se reconnaitra) fier d’avoir appris les lois de la force centrifuge, en a fait la démonstration devant le famille attablée sous l’auvent, en faisant tourner à bout de bras une carafe pleine – au troisième tour, il a accroché une poutre – belle douche collective – heureusement, la carafe était en plastique et non pas en verre.

La maitresse des lieux, Michèle D., était très accueillante : la maison était souvent pleine, et même au delà – le surplus couchait dans la voiture familiale de service, ou sous la tente : Grégoire W. y dormait sans complexe avec les pieds en dehors – et tous les autrees ont résisté à la tentation de chatouiller !

On peut s’y exercer à son art favori.

Le jardin comportait un petit potager (planté par le gardien de l’autre villa) : pour le déjeuner, la maitresse de maison allait cueillir des tomates et des melons.

Un jour, Pascale N. a débarqué avec deux amis – elle a dit : la chambre (à coté du séjour) dispose de trois lits : c’est parfait – sa grand’mère, Mamie (Alice D.) s’est déclarée scandalisée – les autres personnes présentes lui ont dit qu’à trois, ce n’était pas potentiellement grave : ça l’eût été à deux – nous ne sommes pas certains de l’avoir convaincue… – mais les trois lits furent occupés comme prévu.

 

la voiture de service

Une voiture était habituellement laissée sur place.
Ce fût longtemps cette belle 4 L, qui, à Paris, avait été stationnée devant un immeuble en construction : elle avait reçu des projections de ciment qui avaient bouffé la peinture. Plutôt que de s’offrir une re-peinture, il avait paru plus simple de masquer les défauts par des auto-collants : voyez le résultat.


Un adorable petit-fils, voulant aider, avait posé des auto-collants au seul endroit disponible : sur la plaque d’immatriculation.

 

le bateau

C’est un accessoire bien agréable !

Le problème, c’est de pouvoir l’amarrer.

Quand la famille séjournait dans un appartement sur le port, l’amarrage ne posait aucun problème; voici le quai principal, aux temps anciens – avec, à droite, le quai qui longe Sénéquier, le « tea-room » déjà à la mode.


Philippe Delmas se flatte d’y avoir en 1950 amarré son petit voilier, et en travers ! – vous pouvez comparer avec la seconde des photos au début de cet article.

Comme il se flatte d’être sorti à la voile, par vent debout, en tirant des bords : ceux qui connaissent le trafic actuel apprécieront.

Quand la famille a émigré à Gassin, elle a disposé d’un ponton devant le portillon d’accès à la plage de la villa Jasmine.


Rétrospectivement, nous n’avons pas apprécié notre bonheur
– avec un corps-mort (bloc de béton de 500 kg) pour s’amarrer à 40 m.

Malheureusement, une ministre « écolo » a décidé de « rendre à la côte son aspect naturel », et, en 2016, elle a supprimé toutes les autorisations d’occupation du domaine maritime par des pontons (eut-elle été intelligente, elle aurait dû supprimer les bateaux !).

L’administration maritime a toutefois autorisé une zone de mouillage, à 500 m de la villa, et à 100 m de la plage (faut y aller !).

Quant aux bateaux successifs, ce furent des « pointus » (petits bateaux de pêche locaux à moteur), puis des voiliers à moteur auxiliaire, dont un Mistral (monotype de la côte d’azur, équivalent au Bélouga), puis, quand la troisième génération de la famille fût en état de faire du ski, des bateaux à moteurs – le premier fût un Zodiac gonflable avec un moteur de 40 CV (pas facile de sortir un adulte en mono !) – les suivants : des 6 m (ou 17 pieds) avec des moteurs plus conséquents (ça doit arracher au départ, pour vaincre le double effort de sortir le skieur et de déjauger le bateau).


On est souvent bien aidé par des moussaillons ou mousaillonnes.

et par une jeune assistante déjà assez gradée..

note importante : la pratique des sports dits humides (ski, bouée, etc.), permise par l’utilisation du bateau, fait l’objet d’un autre article. 

Un petit voilier a été conservé – petit petit – plutôt pour des enfants ou adolescents.

 

 les photos souvenirs

En voici des exemples  – pris en bateau à l’entrée du port de Saint Tropez, avec le clocher de l’église (faut bien viser !).


Et voici une cousine starifiant involontairement.

 

mon Saint Tropez – par Pierre Delmas

A la manière de Georges Perec …. quelques souvenirs de Saint-Tropez, et de l’Ourida, cette maison familiale où j’ai passé toutes mes vacances entre 0 et 25 ans.

Je me souviens de mes premiers voyages en train pour « descendre » à Saint-Tropez : Gare de Lyon, une locomotive à vapeur (si si …) qui arrive sur le quai, et moi un peu terrorisé qui me blottis derrière maman …

Je me souviens du train-couchettes, de l’arrivée à  Saint-Raphaël , du garage presque en face de la gare où nous récupérions notre vieille 4L, de la route vers Saint-Tropez et de l’arrêt en chemin pour acheter du pain et quelques gâteaux …

Je me souviens de la plage de la Bouillabaisse, du Club Mickey, de mes cours de natation …

Je me souviens de Rossella, la fille de voisins, qui était devenue mon inséparable copine lorsque nous avions 8 ans, 10 ans …

Je me souviens que je devais souvent arroser les plants de tomates et de melon dans le champ, le soir, poser le tuyau en bout de « ligne » et regarder l’eau se frayer un chemin dans les sillons …

Je me souviens de mon grand-père, Grand-Jean, arrivant à l’Ourida chaque année pendant les vacances de Pâques avec un gros œuf  en chocolat, car c’était aussi le moment de mon anniversaire …

Je me souviens d’une promenade avec Grand-Jean, nous étions tous les deux dans sa voiture – une Austin Cooper S – et de la route sinueuse qui monte vers Gassin, et de ma peur …

Je me souviens des milliers de sorties en fin d’après-midi avec papa sur le bateau, rituel ski nautique où il fallait être au moins deux sur le bateau, j’avais souvent froid, j’étais réticent à moi-même faire du ski, je regardais mon frère Jean devenir, lui, rapidement un « champion » …

Je me souviens de Maxime, mon oncle, qui parfois m’emmenait dans le petit bateau orange  relever ses nasses posées dans le golfe ..

Je me souviens des soupes de poissons délicieuses préparées par maman, poissons juste péchés et broyés dans un presse-purée …

Je me souviens de cet été où j’ai travaillé comme barman à la plage, la Plage des Palmiers à Pampelonne, où je connaissais déjà tout le personnel car j’y allais déjà comme client depuis longtemps : je dormais sur place, dans une simple cabane en bois derrière le restaurant, levé tôt pour faire la mise en place, et puis les longues journées à courir sans cesse, la fatigue, tout cela récompensé par les soirées magiques devant la plage maintenant déserte, le soleil couchant, le silence, et un simple repas partagé avec tous les autres employés face à la mer …

Je me souviens de Elie, le propriétaire de la plage, et ses célèbres moustaches gominées et relevées sur les bords, de Julio le plagiste, de sa femme adorable qui venait le chercher le soir et avec qui nous refaisions le monde, de Tonton René, qui avait une boutique en ville et qui venait tous les jours de 13h à 15h pendant sa pause, rituel immuable de son matelas de plage toujours au même endroit depuis 10 ans, de son déjeuner à 14h précises, de son départ souvent pressé pour rejoindre le centre ville à temps …

Je me souviens du moyen simple de savoir quand Elton John passait la journée sur la plage d’à côté : deux Aston-Martin décapotables blanches garées sur le chemin juste derrière le restaurant, privilège certain car le chemin était bien entendu interdit aux voitures …

Je me souviens de la plage de l’autre côté, où je passais plusieurs fois dans la journée discuter avec mes collègues barmen et plagistes, et avec la patronne de la boutique (qui m’appelait Tchi-Tchi, en faisant un geste avec ses mains au niveau de ses yeux – elle prétendait que j’avais de « beaux yeux », mais ce n’étaient pas les miens, c’étaient ceux de mon arrière-grand-père, Adolphe Landry …)

Je me souviens des grands week-ends passés là-bas pendant des années, seul, 14 juillet ou Pâques, descente à Toulon avec Air Inter, location de voiture, et des dîners de coquillettes sans beurre avalées rapidement à l’Ourida (mon budget ne me permettant pas des dîners au restaurant à Saint-Tropez …) avant de retourner en ville et passer de longues soirées – et donc de bien courtes nuits …

Je me souviens avoir pensé que l’Ourida deviendrait un jour ma maison de vacances, j’avais imaginé les transformations à faire, je me disais qu’il me faudrait racheter leurs parts à mon frère et ma sœur … je me souviens avoir abandonné cette idée, trop de gens l’été, pas assez l’hiver, préférant m’installer à Arles … et puis tous les gens que je connaissais là-bas étaient « partis », la fête était finie, les souvenirs devaient rester ceux de la joie, de l’insouciance, du bonheur … mes neveux avaient pris le relais, Saint-Tropez était devenu leur lieu de vacances, j’espérais seulement qu’ils y passeraient d’aussi beaux moments que moi.