Calvi et alentours

un peu de cartographie corse 

Villanova se trouve en bas à droite, sur le territoire de la commune de Calenzana : c’est aujourd’hui la propriété d’Olivier LANTZ        Vallelegne (plusieurs orthographes :  Valle al Legno – Valle al legnu – Valle al logni) = la vallée au bois, se trouve en haut à gauche sur le territoire de la commune de Calvi – c’est aujourd’hui la propriété  de Marie-Claude LANTZ                                                                                entre les deux, on devine l’aéroport de Sainte Cathe                                                                   
et, entre l’aéroport et Vallelegne,  se trouve le Clos Landry 

 

le canal LANDRYextrait de Corse-Matin, numéro du 4 décembre 2019

L’association des usagers du canal de la Figarella a tenu son assemblée gé­nérale annuelle, samedi der­nier, dans la salle de confé­rence de l’hôtel Mariana, sous la présidence de Marie-Claude LANTZ assistée de David SCHREIBER, secrétaire général. Une petite cinquantaine de personnes – quasi exclusive­ment des riverains – y a parti­cipé.

Pour rappel, cet ouvrage de 1928 alimentait Calvi en eau brute depuis un captage dans la Figarella, au lieu dit Sant’Antone, à Calenzana. Sur treize kilomètres, ce ca­nal gravitationnel à ciel ouvert desservait de nombreuses propriétés avant de finir sa course en centre-ville où des citernes étaient installées.

« Notre association déplore l’absence d’entretien du ca­nal par la commune de Cal­vi, concessionnaire de cet ou­vrage d’art, explique le compte-rendu de l’AG. De­puis 2011. l’eau ne coule plus sur la majeure partie du ca­nal. bien que la prise d’eau soit toujours en service sur la rivière Figarella. Faute d’en­tretien, l’eau se perd dans des fissures. À notre connais­sance, la convention du 11 juin 1985, entre la commune de Calvi et le département de Haute-Corse, a été renouve­lée depuis, tous les douze ans, par tacite reconduction. Elle n’a jamais été dénoncée, ni par la commune, ni par le dé­partement. ni par la Collectivité de Corse, qui a succédé au département le 1er janvier 2018. Notre association exige donc que la commune de Cal­vi prenne tous les engage­ments nécessaires au respect de cette convention. « 

Un courrier au maire

La dernière assemblée gé­nérale de l’association re­monte à mars 2018. Depuis, rien n’à évolué si ce n’est l’état de dégradation du canal. En l’absence d’eau, le béton se fissure toujours davantage. 11 y a deux ans déjà, la possibili­té d’un recours devant le tri­bunal administratif avait été envisagée. L’association s’est à nouveau posé la ques­tion de franchir ce cap. Collé­gialement. ses membres ont préféré adresser d’abord un courrier au maire. « Afin qu’il nous fasse officiellement part de son point de vue et égale­ment pour connaître le mon­tant alloué par la commune à l’entretien de ce canal, pré­cise Marie-Claude Lantz, la présidente de l’association. Il existe un intérêt collectif à avoir de l’eau brute, notam­ment pour l’arrosage des es­paces verts. Nous pourrions réhabiliter les vieux réser­voirs qui ont été abandonnés. Ecologiquement, est-il bien raisonnable d’utiliser de l’eau potable pour laver des bateaux et le trottoir ? L’eau à Calvi est l’une des plus chère de France… « 

11 y a quelques années, un devis effectué par une asso­ciation d’insertion réclamait 14 000 € pour la réhabilitation des 6 premiers kilo­mètres de canal. Une somme dérisoire. Mais il s’agirait davantage d’une question de volonté que de moyens.

« C’est un dossier technique et bien plus complexe qu’il n’y parait, assure Ange Santini, le maire. Il existe aujour­d’hui de nombreuses contraintes liées à la loi sur l’eau ; il est par exemple interdit de la vendre au forfait. Je crois que cet ouvrage a fait son temps, j’attends de rece­voir le courrier de l’associa­tion mais, a priori, il n’y a rien de nouveau sur le sujet. « 

L’association des usagers du canal de la Figarella sou­haite demander un finance­ment au PETR Pays de Balagne, dans le cadre de son Contrat de transition écolo­gique. Patauger dans des dos­siers administratifs, pour peut-être pouvoir à nouveau patauger dans l’eau du ca­nal. Le combat se poursuit.

J.-F.P.

pour identifier Marie-Claude :
– Timothée LANDRY et son épouse Augustine MEURON ont eu plusieurs enfants, dont Adolphe, qui a épousé Lucie THUILLIER – lesquels ont eu une seconde fille Létizia (Lala), qui a épousé Jean DELMAS – lesquels  ont eu une fille Dominique (Doudou), qui a épousé Philippe LANTZ – lesquels ont eu une fille Marie-Claude;
– par ailleurs, 
Alfred THUILLER et son épouse Blanche LESTIENNE (Grany), ont eu une seconde fille Lucie : voir la suite comme ci-dessus.

pour indentifier David : 
– Timothée LANDRY et son épouse Augustine MEURON ont eu plusieurs enfants, dont une fille, Lasthénie, qui a épousé Léon THUILLIER – lesquels ont eu une fille Ella, qui a épousé Pierre-Léger SAUVAGEOT – lesquels ont eu plusieurs enfants, dont Jacqueline, qui a épousé Michel CROUZET – lesquels ont eu plusieurs filles, dont Catherine, qui a épousé Jean-Pierre SCHREIBER – lesquels ont eu deux enfants, dont David;
– par ailleurs, 
Alfred THUILLER et son épouse Blanche LESTIENNE (Grany) ont eu un premier fils Léon : voir la suite comme ci-dessus

on remarquera que Marie-Claude, comme David, appartiennent aux deux branches LANDRY et THUILLIER.

vous pouvez aussi, sur l’écran d’accueil du présent site, en haut, cliquer sur le volet « notre site de généalogie » (petit rappel : il faut être invité – ce qui est très aisé : revenez vers nous).

Rappelons que ce canal a été construit par Timothée