les sports humides le ski nautique et les sports voisins
sommaire :
– les différents sports de glisse, sur l’eau, tractés : aquaplane, freeboard, bi-skis, monoski, skis de figure, wakeboard, barefoot, bouées, saucisses, parachute ascentionnel
– quiz : quel est le sportif français le plus titré ?
– une attitude particulière
– à propos de sports insolites
cet article est essentiellement basé sur l’expérience de membres de la famille Delmas à l’occasion de leurs ébats dans le golfe de Saint Tropez, ou à Galéria (Corse) , ou encore sur le lac de Lacanau (Gironde) – nous serions particulièrement heureux qu’il soit complété par d’autres membres de la famille.
note : nombre des photos ci-après sont valorisées par la présence, en arrière-plan, du clocher très caractéristique de l’église de Saint Tropez.
re-note : toutes les personnes représentées sur les photos sont des membres de la famille – à de très rares exceptions près.
l’aquaplane
C’est une simple planche, recourbée à l’avant (pour ne pas risquer de faire « gouvernail de profondeur », comme sur les sous-marins), reliée au bateau tracteur par une corde d’environ 20 m (on peut raccourcir pour les jeunes enfants).
Seul petit problème : à l’arrêt, on ne peut monter sur la planche, qui, si elle flotte, ne peut sans basculer supporter une personne, même un enfant – il faut donc démarrer doucement pour permettre à la personne de se mettre à genoux (ou assise).
Par ailleurs, pour éviter toute panique de la part de très jeunes débutants, les « petits bouts de chou » (ou autres chochottes, dont nous tairons les noms), il est bon de demander à un adulte (ici appelé un pigeon) de se dévouer pour stabiliser la planche au démarrage – pour y rester accroché à l’arrière pendant tout le trajet (ce « gentil » accompagnateur doit accepter d’avaler des miles nautiques d’eau) – et pour se débrouiller tout seul sur la mer immense s’il devait lâcher le sportif avant la fin du trajet (Grégoire W. peut en témoigner longuement !).
De toute manière, la vitesse doit être assez réduite.
On peut même se mettre debout, en ayant soin de toujours équilibrer ses appuis, droite et gauche, donc, si besoin, en remplaçant temporairement par une main la jambe que l’on veut déployer.
On peut en faire avec élégance.
On peut en faire à deux.
le « freeboard »
C’est une variante de l’aquaplane : la « planche » comporte sur l’avant une encoche où l’on peut caler la barre d’une corde (généralement : une corde de ski : 18 m).
On démarre donc, doucement, comme avec un aquaplane – et la personne (très généralement, là encore, un enfant) peut s’installer sur la planche, à genoux (la planche est souvent appelée « kneeboard »). Il faut lui conseiller de trouver la meilleure position pour un bon équilibre : jambes écartées, genoux ni trop en avant, ni trop en arrière.
Quand la personne se sent bien, elle attrape la barre et la décoche – il faut la prévenir qu’il y a alors un petit sursaut, mais pas bien terrible !
Et la personne peut alors se déplacer vers la droite ou la gauche en orientant la planche.
La manœuvre normale, à genoux, est généralement assumée avec succès dès le premier essai, à la grande satisfaction de la personne tractée (… et des parents présents !).
La tenue debout est un peu acrobatique : comme pour l’aquaplane, il faut monter sans se déséquilibrer – elle est déconseillée à un débutant, pour ne pas le dégouter.
On peut même laisser la barre dans l’encoche, en espérant qu’une vague vicieuse ne viendra pas provoquer le décochement de la barre.
Le bi-ski, ou ski normal avec deux skis
Il faut des skis adaptés à la taille de la personne, avec des chausses bien réglées. – et une corde : voir plus haut.
Les skis sont en bois, ou en matière flottante, pour pouvoir les récupérer !
Pour mettre les pieds dans les chausses sur les skis : on peut chausser dans l’eau (il faudrait apprendre avant de vouloir faire du ski !) – ou bien assis sur une plage arrière du bateau au ras de l’eau, ou encore dans le bateau, avec une très belle figure de mise à l’eau en s’asseyant sur un bordé (toutes les personnes présentes accompagnent en disant bien fort « avec grâce et délicatesse »).
Il faut avertir les débutants qu’il y a un grand secret : garder les jambes pliées, non seulement au démarrage, mais le plus longtemps possible, et revenir à la position « jambes pliées » à la moindre émotion; en pratique, on peut recommander de dire intérieurement (ou tout haut !) « je plie mes jambes, je plie mes jambes, etc.. » sans s’arrêter.
Une petite démonstration est nécessaire et très facile : quand le skieur est dans l’eau, proche du bateau, on lui demande de déplier les jambes : il voit alors que les skis sont proprement verticaux ! il ne risque pas de sortir de l’eau ! et, quand il plie les jambes, jusqu’à s’assoir sur l’arrière des skis, ceux-ci prennent une bonne inclinaison pour sortir.
Autre consigne : ne pas plier les bras ! en pratique, c’est une peu secondaire par rapport aux jambes – mais le réflexe « normal », c’est-à-dire habituel devant le déséquilibre que provoque la sortie de l’eau, est de tirer sur les bras et de tendre les jambes : précisément l’inverse de ce qu’il faut faire ! chute assurée (… mais chute arrière, qui permet de conserver les skis chaussés !).
Voici un beau résultat.
Il est permis, tout au moins au début, de ne pas démarrer à tous les coups.
Au démarrage, il faut très rapidement atteindre la vitesse normale – plus encore qu’avec un aquaplane, pour que l’eau « porte » les skis.
Les débutants suivent la trace du bateau – avec un peu d’assurance, ils vont à droite et à gauche en orientant les skis – avec un passage délicat : le franchissement de la vague provoquée par le bateau – ceci nécessite de prendre la vague le plus perpendiculairement possible (sinon, vous allez vous retrouver avec un ski de chaque côté de la vague, et une forte incitation au grand écart !) – pour sortir de la vague, c’est facile, car, naturellement, les skis se présentent bien – par contre, pour rentrer, c’est plus difficile : il ne faut pas venir tranquillement près de la vague : il faut s’écarter le plus possible et se tourner pour « piquer » d’un seul coup.
On peut en faire à deux personnes, avec des cordes de même longueur, en respectant une bonne discipline : ne pas se coller, et, si l’un tombe, l’autre doit lâcher immédiatement (pour ne pas se prendre la corde de l’autre dans les skis, et pour faciliter la récupération du tombé).
On peut compliquer en en faisant à deux avec des cordes de longueurs différentes, pour effectuer des chassés croisés : le skieur arrière lève sa corde quand l’autre passe en dessous – mais c’est dangereux ! le skieur qui se trouve à l’arrière doit immédiatement lâcher si l’autre tombe en passant devant lui !
On peut débuter jeune (pour diminuer l’effort requis, on relie par une petite corde l’avant des skis).
le téléski (pour mémoire)
Il s’agit d’installations fixes où le bateau tracteur est remplacé par un câble en hauteur porté par des poteaux installés en mer – près de la côte, pour permettre un démarrage facile.
Vitesse constante.
Il est préférable de ne pas tomber, pour que le skieur suivant ne vienne pas sur vous, et pour éviter une récupération en mer.
Il existe peu d’installations – aucune dans le golfe de Saint Tropez ou alentour.
le mono-ski
Comme le nom l’indique, on fait l’économie d’un ski – encore faut-il que le ski utilisé comporte deux chausses, l’une derrière l’autre, et, surtout, une dérive importante, plus importante que celle des bi.
Cette dérive vous guide bien : les usagers vous diront que le mono est plus facile !
Une petite sujétion : il faut avoir déterminé quel est votre « bon » pied, votre pied d’appel, celui que vous placerez devant : êtes-vous « regular » ou « goofy » ? il existe une petite manœuvre secrète pour le savoir : nous ne vous la dirons pas ici.
Le vrai problème, c’est de sortir de l’eau !
Première méthode (réprouvée par les puristes, mais bougrement pratique) : sortir avec deux skis, et en abandonner un – vous fixez bien votre pied d’appel sur la chausse du vrai ski, et, sur l’autre ski, vous enlevez la talonnette (ceci démontre au passage que la talonnette ne sert à rien, ou à pas grand-chose, puisque votre pied pousse le ski vers l’avant) – on utilise souvent un vieux ski …
– vous sortez en bi, et, quand vous vous sentez bien, vous lâchez le mauvais – il est indispensable qu’une personne sur le bateau repère avec précision, par rapport à des bouées ou par rapport à la cote, l’endroit où le ski a été lâché – ceci nécessite aussi qu’il n’y ait pas trop de bateaux qui trainent pas là et qui pourraient s’offrir le ski – une précaution est de passer près d’une bouée existante et de faire signe au skieur de lâcher à cet endroit. A l’expérience, au premier essai, on fait 5 mètres – au second : 50 mètres – au troisième : 500 mètres au moins.
Seconde méthode : le pied d’appel chaussé, et le second libre (pour éviter que vous ne poussiez sur l’arrière du ski) – il y faut quand même de bons muscles sur la jambe d’appel.
Troisième méthode : les deux pieds normalement chaussés – il faut en plus une bonne souplesse pour « s’assoir » sur l’arrière du ski, et rester assis tant qu’on n’est pas bien sorti.
Quatrième méthode (recommandée – brevet en cours) : les deux pieds normalement chaussés, mais le pied arrière tourné d’un quart de tour pour lui éviter l’envie d’appuyer – c’est impossible à montrer à terre, mais, dans l’eau, on y arrive ! – et l’on part gentiment : le pied arrière se remet tout seul dans la bonne position.
Une fois sorti, on peut se faire admirer.
Pour pratiquer en soirée, il est préférable de se mettre en tenue adéquate.
mais, là encore, il eût été préférable qu’il portât un gilet.
On peut aller et venir.
On peut profiter de conditions favorables (encore que certains préfèrent se mesurer aux vagues fortes !).
On peut faire un peu d’acrobaties – notamment le « cygne » : on déchausse le pied arrière et on le place dans une petite lanière proche du trapèze – on peut alors des deux bras singer le vol du cygne – le problème, c’est de revenir en rattrapant le lanière pour se dégager ! – précaution indispensable : installer un « décroche-vite » (une séparation immédiate de l’attache de la corde sur le bateau) manœuvrée par une personne spécialement attentive sur le bateau – sinon, vous risquez de vous faire arracher le pied (n’est-ce pas, philippe ! heureusement que la corde s’est rompue !).
le bi-ski de figures
Matériel : une paire de skis un peu plus larges que les skis normaux (voir plus haut), beaucoup plus courts (pour pouvoir tourner plus facilement), relevés à chaque bout, et, surtout, sans dérive : il faut de bons muscles pour conserver la direction voulue.
On sort chaussé – et on peut s’enivrer de figures : dérapage, marche arrière, tour complet (souvent au moment où l’on est au sommet de la vague du bateau) – saut périlleux (mais oui !) – démarrage en marche arrière (il y faut une bonne coordination avec le pilote).
souvenir de philippe D : « je réussissais le demi-tour, mais pas la marche arrière » – si vous connaissez bien la langue française : cette belle figure ne durait pas très longtemps.
le mono ski de figures
C’est un tout petit peu plus compliqué …. mais c’est très beau ! nous n’arrivons pas à retrouver une photo publiée par le journal « Nice-matin » de trois enfants (même pas une dizaine d’années) faisant cote à cote du mono de figure !
Et, là encore, on peut s’enivrer de figures – dont le cygne arrière : le même que la cygne avant (voir plus haut) mais en tournant le dos au bateau.
la savonnette
C‘est un simple disque rond, avec deux « chausses ».
On ne la pratique plus, car l’on dispose maintenant du wakeboard.
le wakeboard
C’est une planche avec deux chausses fixes, en travers, et deux petites dérives (souvent appelées ailerons).
On part chaussé, et on peut exécuter des figures variées : ici un « 360 » (il faut penser à changer de main au passage…). suggestion : avant de démarrer la lecture, cliquez sur l’icone en bas à droite pour voir en plein écran
Voici une tentative d’une figure assez difficile : le saut périlleux arrière ou « backroll ». suggestion : idem
note : il existe une figure encore plus difficile : le saut périlleux avant, ou « frontflip ».
Le ski sans ski – ou barefoot
C’est la pratique la plus économique !
Comme son nom le suggère, il s’agit de faire du ski sans ski, pieds nus. La surface de contact avec l’eau étant alors très réduite (la plante de pied), une des premières conditions est donc que le bateau aille (vraiment) très vite, sinon le barefooteur s’enfoncerait dans l’eau ! La conséquence est qu’en cas de chute, on risque de voir beaucoup d’étoiles, surtout si on chute de face… Jean D. s’y est essayé vers ses 20 ans, et après 3 tentatives qui lui ont donné un très bon aperçu de l’ensemble de la voie lactée, a décidé que, finalement, avec un ski, c’était déjà pas si mal.
Pour la technique c’est simple : vous partez en mono, le bateau accélère à sa vitesse maximale, puis vous sortez votre pied arrière et le posez sur l’eau ; jusque-là, tout va bien et vous arrivez à vous équilibrer sur vos 2 jambes. Puis il faut lâcher le monoski en soulevant la jambe d’un coup sec. Et c’est là que ça se gâte ! Si vous n’êtes pas suffisamment équilibré, votre autre pied s’enfonce dans l’eau et paf : un plat sur la figure ! Les pros y arrivent sans problème et peuvent même partir de l’eau sans ski en se faisant trainer sur le dos jusqu’à la bonne vitesse pour ensuite se retourner et se lever. Les super pros font même des figures (par exemple du barefoot en arrière) et même du saut avec un mini tremplin !
les bouées
C‘est un sport tracté ! et les bouées glissent sur l’eau.
Les bouées ressemblent à des chambres à air de camion – avec une enveloppe sur laquelle on peut crocher une corde (là aussi, en général d’une vingtaine de mètres).
Et deux poignées pour se tenir dans l’adversité.
On s’y assied, car l’enveloppe comporte un fond. En variante, on peut retourner la bouée et s’y mettre à plat ventre, dans une position dite de l’aviateur : c’est un petit peu plus instable …
On peut tracter une bouée, ou deux, ou encore plus – mais alors, si une personne se fait éjecter, on doit arrêter le bateau et donc les autres bouées pour aller récupérer l’éjecté(e).
Comment appeler les participants ? Les boueurs (on dit bien éboueurs !) ? mais le féminin n’est pas très beau ! Les bouistes ? faute de définition plus affirmée : gardons ce mot, qui a l’avantage d’être unisexe,
Donc, les bouistes doivent essayer de survivre sans se faire éjecter, surtout lors d’un virage serré du bateau, car la bouée atteint alors une vitesse très supérieure à celle du bateau – certains conducteurs vicieux s’acharnent à laisser les bouistes sur la vague produite par le bateau – ils visent aussi, systématiquement, les vagues produites par le sillage des bateaux qui croisent alentour – philippe Delmas se vante d’avoir réalisé, en tractant 3 bouées, un fort joli strike (terme de jeu de quilles où la boule abat toutes les quilles).
Dans les virages, il arrive que les bouistes attentionnés qui se trouvent à l’intérieur poussent gentiment du pied leur voisin pour le faire sortir du sillage et lui faire ainsi mieux profiter des vagues qui passent par là (n’est-ce pas, T. ?).
En fait, le sport véritable consiste à remonter sur sa bouée après éjection – pas évident – on peut se faire aider – mais toujours avec grâce et délicatesse, comme le rappelle Marie-Dominique FORTUNY.
Encore deux photos :
les bouées spéciales et les saucisses
Il existe de nombreux autres types d’engins tractées : bouées doubles ou triples, bouées triangulaires, fauteuils et canapés, saucisses enfourchables (parfois sous forme de bananes), etc.
note : la famille n’a jamais pratiqué …
le parachute ascentionnel
il est mentionné ici pour mémoire, puisque les parachutistes ne touchent pas l’eau !
remarques communes
Le skieur ou boueur doit porter un gilet de sécurité – on tolère les gilets plus légers et moins encombrants que ceux proprement règlementaires, même si ils peuvent ne pas être totalement efficaces quand les poumons sont pleins d’eau : vous pourrez intervenir tout de suite après un incident.
Il faut être prudent et ne pas vouloir pratiquer un de ces sports quand la mer est encombrée d’autres bateaux. philippe Delmas prône une pratique au lever du jour, quand le mer est vide et plate – mais il n’a jamais été entendu – sauf une fois : les intéressés sortaient de boite.
Il faut être deux au moins sur le bateau : l’un conduit, l’autre se consacre à la surveillance du tracté.
Pour les bouées, il faut que le bateau porte une « flamme » spéciale – il est bon de faire de même pour toutes les autres pratiques.
On peut même, pour toutes les pratiques, laisser en plein jour les feux de navigation.
Il est interdit de pratiquer de nuit (… sauf, selon une savante exégèse des règlements, si le tracté, comme tout corps flottant (ou : risquant d’être) autonome, porte une lumière sur la tête – mais nous n’avons jamais volontairement essayé). Remarque : il est assez difficile de récupérer un tombé de nuit, même par temps calme (expérience de philippe et jean D. lors d’une pratique un petit peu prolongée après le coucher du soleil).
Les départs peuvent s’effectuer de la plage (ou très près), d’un ponton, ou en pleine mer : cette dernière solution est la plus fréquente dans toutes les zones où, sur une bande de 300 m du rivage, on ne peut dépasser 6 nœuds (10km/h). philippe D se souvient d’avoir, sur l’insistance d’un voisin chaussé en mono sur un ponton, éloigné le bateau à grande vitesse : quand la corde se tend, le skieur doit sauter à l’eau.
Les arrêts se font par stoppage du bateau, ou par simple lâché de la corde. Mais il existe d’autres méthodes plus rapides.
Et voici une merveilleuse, sublime et très rare photo, devant le clocher de Saint Tropez
remarque, pour les lecteurs curieux de savoir comment faire du ski sans être tracté – réponse : cela ne dure pas ! Grégoire WIES venait de lacher le trapèze et sa corde, qui ont soigneusement été effacés du cliché.
compétition (pour information)
Il existe différents parcours, notamment :
– les figures, où il faut faire un maximum de figures dans un temps donné;
– le saut : le bateau passe près d’un tremplin (appelé : rampe) sur lequel le compétiteur s’élance pour sauter le plus loin possible;
– le slalom : le bateau passe entre deux rangées de bouées : le compétiteur doit contourner alternativement toutes les bouées – s’il réussit, on augmente la vitesse , etc.
quiz : quel est le sportif français le plus titré, toutes disciplines confondues ?
– réponse : Patrice MARTIN, champion du monde de ski nautique à 14 ans – et de très nombreuses fois par la suite – allez voir sur internet des vidéos de ses démonstrations : cela en vaut la peine ! c’est spectaculaire, voire époustouflant ! et ne soyez pas vexés de ne pas encore l’égaler.
La rédaction du Trait d’Union a reçu, sous enveloppe anonyme, la photo et le texte suivant que, dans son souci d’information, elle a cru devoir publier. Tout lecteur pouvant identifier le sujet sera le bienvenu.
«Renseignements pris auprès d’un Moniteur national, l’action représentée est le prélude possible à deux figures différentes :
– le « bare-foot » ou ski sans ski = sur la plante des pieds : le sportif a déjà dégagé son pied arrière du monoski – il va le poser sur l’eau avant de faire de même avec l’autre pied; (voir plus haut)
– le « cygne avant » : là aussi, le sportif a dégagé son pied arrière – il va, avec la pointe de ce pied, tenir la corde en traction, ce qui va lui permettre de lâcher les deux mains et il va agiter les bras en croix, comme les ailes d’un cygne – c’est une figure qui n’est pas très « payée » en nombre de points dans les championnats, mais enfin « faut l’faire » !
– bien entendu, une troisième hypothèse a été écartée : le prélude à une chute magistrale et très spectaculaire.
« dernière minute : au moment de mettre sous presse ce numéro, nous avons reçu, sous enveloppe anonyme (encore ! tes gens n’ont décidemment pas de courage..), la photo que notre constant souci d’information objective nous conduit à reproduire ci-dessous. A l’analyse, cette vue semble manifestement la suite de celte reproduite en page 1. Nous en sommes particulièrement désolé, dans la double mesure où le sujet de la photo (quoique non tellement apparent sur la reproduction ci-dessous) semble avoir pris une belle gamelle, et où notre conclusion de la page 1 semble anisi ici infirmée. Nous ne pouvons que laisser nos honorables Lecteurs apprécier. »
à propos des sports insolites : d’autres, plus prosaiques, préfèrent le ski nautique (en mono, quand même !) sur la Seine.