Elisa CHAPPEY
sommaire :
– de l’inexportabilité de certains métiers …
– lettre à Bamy
– stage de formation pour des enseignants mongols de français
– à propos de « petit »
– droit de réponse – par Claude CHAPPEY
-« être et avoir » : l’école française de Panama
– une mission à Riga
de l’inexportabilité de certains métiers et de la raison pour laquelle les chinois parlent français avec l’accent des Alpes Maritimes – par Elisa CHAPPEY – extrait du Trait d’Union n° 3
Caroline m’a demandé, toujours avec le sourire, de parler de mon métier. L’histoire que je vais vous raconter commence dans les années 70. Je travaillais à l’époque à l’Alliance Française de Buenos Aires. J’enseignais le français aux dames de la bonne bourgeoisie argentine, ainsi qu’à leurs filles. Pendant ce temps, les « gens sérieux », c’est-à-dire les hommes, étudiaient l’anglais … (vos malheurs, Monsieur Toubon, ont commencé il y bien longtemps, mais ça, c’est une autre histoire …).
Soucieuse de mon « profil de carrière » j’ai accepté de venir à Paris pendant un an pour passer un diplôme qui me permettrait, à mon retour à Buenos Aires, de devenir conseillère pédagogique II! Il n’y eut pas de retour et vous connaissez la suite. Enfin, pas toute la suite, pas mes tribulations professionnelles peut- être….
En choisissant de rester en France, je me suis vite rendue à l’évidence : j’allais vivre dans un pays où il n’y avait que des gens qui parlaient FRANÇAIS !!! Et mieux que moi ! Qu’à cela ne tienne, me suis-je dit, il y a en France suffisamment d’étrangers pour que je puisse exercer mon métier. Et me voilà partie à l’Alliance Française de Paris, absolument certaine que le seul problème que j’aurais eu à régler avec la direction aurait été celui de l’horaire des cours. Que nenni !!! Ils ont certes reconnu que j’avais une expérience inestimable, ils m’ont certes chaleureusement remerciée pour les 15 années de ma vie données à leur noble maison, mais cela ne les a pas empêchés de me dire qu’ils n’embauchaient que des professeurs « natifs » (Oui, Monsieur Toubon, natifs) et sans accent (!!!), or, moi, m’ont-ils fait remarquer tout en me félicitant pour mon français, je n’étais pas « native » et j’avais l’accent des Alpes Maritimes II!
Je suis sortie de là complètement traumatisée, mon ego à plat, en pleine crise de paranoïa. Me dire ça, à MOI !!! Tout se réduisait donc à une question de lieu de naissance ! Et que devenaient toutes mes années d’Université et mes dizaines de stages pour devenir un « super-prof' » ?
Cet état dura quelques années pendant lesquelles, tout en me sentant victime de je ne sais quel complot, je suis quand même arrivée à enseigner le français à des étrangers : c’était à l’INSEAD, à Fontainebleau, et j’y enseignais la grammaire, mon accent des Alpes Maritimes ne déformant donc nullement le subjonctif.
Je m’étais néanmoins inventé une mère française, (mensonge facile car elle est italienne et Nice, comme chacun sait…) pour « légitimer » mon enseignement et je répondais « oui » à ceux qui pensaient que j’enseignais l’espagnol … car leur expliquer que ce n’est pas parce qu’on parle une langue que l’on est capable de l’enseigner et que j’avais passé 6 ans à l’Université pour devenir professeur de français me paraissait une entreprise trop difficile ….
Le temps fit son œuvre. Deux idées très claires firent finalement leur chemin dans mon esprit.
La première découlant d’une comparaison plutôt drôle : si une française professeur d’espagnol arrivait en Argentine pour y donner des cours d’espagnol comment l’aurais-je regardée ?
La deuxième fut une certitude : il y avait certes en France 54 millions d’habitants qui parlaient le français mieux que moi, mais moi je savais l’enseigner. Ma place n’étant apparemment pas devant les élèves (toujours à cause du fameux accent) elle allait être plutôt du ccté des concepteurs et des réalisateurs de méthodes d’enseignement du français. Je me suis donc lancée dans cette direction, aidée par le hasard, ma persévérance et Nane Dujour qui m’a fait connaître des éditeurs et que je tiens à remercier.
Je travaille depuis 10 ans maintenant, surtout chez Hachette, avec des équipes de méthodologues spécialistes de l’enseignement du français aux étrangers et je m’occupe tout particulièrement de documents audio et vidéo destinés à la diffusion de la civilisation française. Je participe aussi, depuis quelques années, à l’animation de stages de formation destinés à des professeurs étrangers de français, notamment les stages organisés chaque année par l’Alliance Française de Paris. Je suis enfin amenée à participer à des actions de formation à l’étranger : la dernière en date a été une invitation du Service Culturel de l’Ambassade de France en Chine pour préparer une série d’émissions d’enseignement du français dffusées par Radio Shanghai…
Je vous rassure tout de suite, on ne m’entend pas sur les ondes chinoises … mais sait-on jamais ?
note de la Rédaction : ce qu’Elisa ne nous dit pas :
En 1990, elle a reçu les palmes académiques pour son travail de diffusion de la langue française à l’étranger.
Elle a également été très chaleureusement et officiellement félicitée par l’ambassade de France en Chine pour son travail avec l’équipe de Radio-Shangaï.
Et le reste….
lettre à Bamy – extrait du Trait d’Union n° 9
Le premier souvenir que j’ai de toi est celui d’un conflit ! Une histoire de coup de téléphone chez Marc, moi répondant, toi faisant semblant de ne pas me reconnaître alors que Marc et moi habitions déjà ensemble et que tu me connaissais … Inutile de te dire la scène de ménage homérique qui s’en est suivie, l’histoire est remontée jusqu’à ta mère, bref la troisième guerre mondiale n’aurait pas fait plus de bruit !
Pour « te faire pardonner » tu as voulu que j’adhère à une théorie selon laquelle toute tentative d’entente était compromise, voire vouée à l’échec entre des êtres qui venaient du nord de la France en passant par l’Autriche et moi qui venais d’Argentine après être née en Italie !!!
Nous en avons fait du chemin, depuis, dans ce que l’on appelle aujourd’hui la communication … !
Au-delà des liens familiaux, nous sommes devenus amis. Nous avons appris à nous dire en face ce sur quoi nous n’étions pas d’accord, mais aussi, et surtout, nous avons appris à évoquer le plaisir que nous avions à être ensemble, à parler ensemble.
J’étais toujours très contente de trouver sur mon répondeur : « C’est ton petit beau-frère, rappelle-moi, c’est pour bavarder ». Et nous bavardions. Pendant des heures ! Nous aimions bien refaire le monde. Tu m’as beaucoup aidée à essayer de refaire le mien, de monde. Toujours optimiste : « Tout va s’arranger à condition que tu le veuilles vraiment et que tu ne t’enfermes pas dans un système qui n’est pas bon pour toi ». Merci pour ce cadeau de volonté et de courage. Merci de m’avoir tant écoutée, merci de m’écouter toujours même s’il n’y a plus le téléphone.
Au revoir petit beau-frère ELISA
stage de formation pour des enseignants mongols de français – lu dans la presse étrangère – extrait du Trait d’Union n° 12
note de la rédaction : Elisa CHAPPEY s’est rendue du 7 au 14 octobre 1995 à Oulan-Bator, capitale de la république de Mongolie, l’article ci- dessous en est la preuve. Pour vous aider dans sa lecture, en voici une traduction. (source : une attachée à l’ambassade de Mongolie que je suis allée voir sur une idée de Delphine Weulersse qui ne parle que le chinois mandarin !)
Elisa Chappey est responsable du magazine sonore qui accompagne la revue « Le français dans le monde » (Hachette). Elle a été invitée en octobre dernier par l’attaché de coopération linguistique et éducative à Oulan-Bator dans le cadre d’une mission de formation des professeurs de français mis en place par le Ministère des Affaires Etrangères.
à propos de « petit » – extrait du Trait d’Union n° 24
Mon beau-frère, Claude Chappey, a l’habitude de sursauter lorsqu’il entend l’adjectif « petit », rétorquant que, je le cite, « chez les Chappey, il n’y a rien de petit… »
Et pourtant…
Savez-vous qu’il s’agit là, de l’adjectif le plus utilisé en français ? Et qu’il a, du fait de son omniprésence, d’innombrables emplois et connotations ?
Voici, pour le prouver, un « petit » exercice :
Je propose à mon beau- frère, un « petit » whisky. S’agit-il :
– d’une petite quantité de whisky ?
– d’un whisky de qualité moyenne ?
– d’un verre de whisky proposé avec une intention affectueuse ?
Pour vous aider à trouver :
– s’il s’agit du premier sens, il peut effectivement s’opposer à « grand », il aura donc le sens premier que nous trouvons dans le dictionnaire « inférieur à la moyenne ». Ici, l’on veut vraiment servir une petite quantité, à quelqu’un qui n’a pas trop le droit de boire, par exemple.
– si vous pensez à la deuxième réponse, le mot « petit » est péjoratif, le contexte étant, par exemple : « Je n’ai que ce whisky (marque très moyenne), en veux-tu ? (quand même ?)
– finalement, la troisième réponse, nous montre l’extraordinaire champ sémantique de ce mot : ici, le « petit » whisky est celui que l’on propose avec une grande gentillesse, c’est le verre complice que l’on boit ensemble dans des moments difficiles, c’est aussi le verre qui fait partie d’un rituel amical ou familial.
Nous constatons que le mot « petit », dans son sens premier, fait partie intégrante de quantité de mots. Ainsi par exemple, nous avons : petit-fils, petit-doigt, petit-four, petit-pois, petit-suisse, petit-déjeuner, petite-nièce etc, la liste est longue !
Le mot « petit » apparaît aussi dans un registre de langue populaire ou familier: petite dame, petite cliente, petite laine, petit coup de rouge, petite bouffe, petit dernier pour la route !…
C’est avec une connotation péjorative que nous l’observons dans de nombreuses expressions très courantes comme par exemple : petit vin, petit film, petit roman, petit boulot, petit esprit, petites affaires, petit fonctionnaire, petit mariage, petit monsieur, petit-bourgeois, etc… là aussi la liste est longue !
Il peut avoir, également, une valeur d’euphémisme, dans des expressions telles que : il a de petits problèmes de trésorerie (alors qu’il est au bord de la faillite) ; je vous ai fait un bon petit plat (elle a passé la journée à la cuisine) ; elle a son petit caractère (elle est insupportable !) pour arriver même à une stratégie commerciale : je vais vous montrer une belle petite robe (alors que vous faites du 46 I) ; j’aurais besoin d’une petite signature (à la banque, alors que vous venez de vous endetter pour la vie !) ; ou à une stratégie tout court : mon petit papa chéri, je peux avoir les dés de la voiture ?
Et que dire de « petit » ami ?
Il comporte très souvent une connotation « affectueuse », que l’on appelle hypocoristique en langage savant. Tout d’abord dans des appellations tendres: petite biche, petit cœur, petit chat, petit chou ; pour montrer une affection particulière : ma « petite » Elisa ; ma petite maman ; une attention compatissante : petite mine, petite situation, petite santé ; dans un souci de modestie : petit cadeau, petit dîner…etc, etc, cherchons encore !
« Petit » ami se placerait ici ?
Pour finir, je ne peux m’empêcher de vous livrer quelques phrases glanées ici et là et de vous demander d’en trouver la connotation :
- ma coiffeuse, en plein mois d’août, téléphone à une collègue : Bonjour, j’ai une « petite » cliente (moi I) que je voudrais vous envoyer…(il s’agit, certes, de langage familier, mais qu’y a-t-il derrière « petite » ?)
- rappelez-moi encore une « petite » fois…
- attendez encore cinq « petites » minutes…
- merci de remplir ce « petit » formulaire…
D’ailleurs, le « grand » Raymond Devos l’a bien compris, lui qui nous fait réfléchir sur les phrases suivantes :
Je serai là :
– dans une petite heure
– dans une bonne heure
– dans une bonne petite heure
Alors ? Si T=10 heures, il arrive à quelle heure notre héros ?
La langue française est très riche et le mot « petit » a un « grand » avenir devant lui !
Elisa Chappey
Pour les réponses aux « petits » exercices : echappey@gmail.com
droit de réponse – par Claude CHAPPEY – 22 janvier 2005 – extrait du Trait d’Union n° 25
J’ai un « droit de réponse » à l’article très intelligent et structuré de ma belle-sœur Elisa CHAPPEY, sur l’emploi du mot «petit», paru dans le «Trait d’union » n°24 de décembre 2004.
D’abord, chez les CHAPPEY, rien n’est « petit ». Nous proposons un verre de vin et non pas un « petit » verre. Nous n’avons pas un « petit » mot à vous dire, nous avons à parler ensemble etc, etc…
L’usage du mot « petit » est une mauvaise habitude des français…qui veulent être gentils. Je crois que c’est un défaut latin de tout rabaisser.
Aucun anglo-saxon ne dit « little ». Ils disent a « nice » cup of tea…
Pour les américains, tout est « great » ; ils disent « big brother », en parlant du petit frère qui écoute aux portes.
Aucun allemand ne dit « klein ». Ils présentent la « Rechnung » (facture) qui n’est pas « petite » mais élevée ! Dans le temps, tout était « kolossal » pour les allemands.
Conclusion : n’employons plus le mot « petit », n’attendez plus un « petit » peu chez les commerçants…
« être et avoir » : l’école française de Panama – « PAUL GAUGUIN » – par Elisa CH APPEY – extrait du Trait d’Union n° 25
Avant de s’installer à La Martinique, en 1887, Paul Gauguin fit un séjour de quelques mois au Panama. De son bref passage, il ne reste aujourd’hui que le nom de l’école française, école que fréquentent mes petits enfants Matilde et Gaspar et qui mérite donc que je vous en parle.
Elle a été créée en 1976 à l’initiative de parents d’élèves qui souhaitaient assurer un enseignement francophone à leurs enfants. Ces parents, réunis en association à but non lucratif, ont passé une convention avec l’AEFE (Agence pour l’enseignement français à l’étranger), établissement public sous tutelle du Ministère des affaires étrangères et du Ministère de la coopération et du développement. Grâce à cette convention, ils ont pu obtenir les autorisations et les financements nécessaires à l’ouverture de l’école.
L’école « Paul Gauguin » fait donc partie du réseau de 410 établissements scolaires que la France entretient à l’étranger. Ces établissements ont en commun les programmes et les examens français. Ils scolarisent actuellement plus de 150000 élèves dont environ 1/3 de français dans 128 pays .Les études effectuées dans ces établissements sont assimilées à celles suivies en France et il en va de même des diplômes.
L’école française de Panama compte environ 65 élèves, maternelle et primaire confondues.
Du fait du faible nombre d’élèves par classe, on regroupe les élèves de différents niveaux dans une seule classe, supervisée par un seul et même enseignant, ce qui fait un total de 5 classes. Le regroupement de différents niveaux favorise les échanges entre élèves d’âges différents et développe l’apprentissage de chacun. C’est ainsi que Matilde a « sauté » la classe de CE2 et se retrouve tout à fait à l’aise en CM1, et que Gaspar est devenu « champion de vitesse » de la recherche des mots dans le dictionnaire !
Le personnel enseignant est composé d’une part d’enseignants français détachés à l’étranger, et d’autre part d’enseignants panaméens francophones ayant suivi des formations en France.
La gestion de l’école est assurée par un Comité de gestion, composé de 5 membres élus parmi les parents d’élèves et 2 membres de droit : le directeur de l’école et l’attaché culturel de l’Ambassade de France.
Malheureusement l’école « Paul Gauguin » s’arrête à la fin du cycle primaire, il y a donc quelques élèves qui se retrouvent « orphelins » d’enseignement français à l’entrée au collège.
Il y a eu quelques tentatives pour permettre aux élèves de poursuivre la scolarité avec les programmes du CNED, mais rien n’est en place actuellement : avis aux amateurs, il y a un créneau à occuper !
En ce qui concerne le public, il est constitué d’une part d’enfants français qui résident temporairement au Panama, mais en majorité d’ enfants dont le Panama est la résidence habituelle, qui sont issus de couples mixtes : pays francophones (France, Suisse, Belgique, Sénégal…) et pays d’Amérique Latine.
Un quota de 10% d’élèves français est nécessaire pour le maintien des écoles françaises à l’étranger. A Panama il est atteint de justesse : heureusement qu’il y a mes petits enfants pour le compléter ! (Gaspar est certes né à Paris, mais Matilde au Guatemala, les parents en Argentine et Emilio, futur élève, à Panama I…NDLR)
La République est bonne fille !
une mission à Riga – extrait du Trait d’Union n° 14
On vous l’a déjà dit et on ne le dira jamais assez. Elisa CHAPPEY n’hésite pas à sillonner le monde pour diffuser la langue française.
Elle s’était rendue en octobre 1995 à Oulan-Bator capitale de la république de Mongolie exténeure (cf. TU n°12) C’est à Riga, capitale de la Lettonie qu elle s’est rendue début décembre 1996 et en a fait un compte rendu que vous lirez ci- contre.
A noter une anecdote amusante, Elisa a été reçue par Monsieur Bernard Poncet, ambassadeur de France à Riga, celui-là même qui, en 1995, accueillait, en 1995. Oncle Claude à Llubjana, en tant qu’ambassadeur de France en Slovénie (cf. TU n° 10).
Ce séminaire, conçu et financé entièrement par les services cultures de l’Ambassade de France a le double objectif de réaffirmer la solidarité morale et matérielle de l’Ambassade avec ceux qui enseignent la langue et la culture française et de faire le point sur les problèmes qui se posent sur le « terrain ».
Il permet également une large concertation entre des collègues souvent isolés dans leur établissement ou leur province.
Photo des participants au séminaire. Vous reconnaîtrez Elisa au 1er rang 6ème à partir de la gauche.
Le programme prévu cette année portait sur l’enseignement de l’oral (Elisa Chappey) et de l’écrit (Jacques Cortès, université de Rouen). Nous avons délibérément choisi la formule de l’atelier, c’est à dire un mode de fonctionnement privilégiant la participation active des stagiaires, partant de l’idée que connaître un objet (document sonore ou document écrit), c’est agir sur lui. Nous nous sommes heurtés, surtout au début du stage, à une forte tendance du public à écouter plutôt qu’à intervenir.
Sans doute faut-il voir là moins un manque d’intérêt ou de compétence qu’une forme d’esprit ou de culture que l’histoire récente a probablement accentuée.
Mais l’insistance des sollicitations aidant, les stagiaires ont finalement beaucoup participé et beaucoup produit, ce qui montre leur compétence et leur motivation.
Nous avons eu conscience d’être intervenus dans le cadre d’un processus qui n’a pas encore atteint sa vitesse de croisière.
Un travail en profondeur, donc inscrit dans la durée et la continuité, s’impose de la part des services culturels de l’Ambassade de France dans ce pays qui n’a d’existence officielle que depuis peu d’années.
Il reste que nous avons eu le plus grand plaisir à travailler avec 80 professeurs lettons dont l’assiduité, la simplicité et la motivation nous ont convaincus de l’utilité de ce que nous leur apportions.
Elisa Chappey
Elisa est la cinqième personne assise au premier rang depuis la gauche
avec une pause réconfortante sur une plage en bordure de la Baltique