la famille CHAPPEY

sommaire :
– la région d’origine des CHAPPEY 
– la localisation des CHAPPEY en France
– un gouter à la campagne
– un peu de gastronomie à Madrid

 

 

POUR SITUER LA REGION D’ORIGINE DE LA FAMILLE CHAPPEY

Les Chappey étaient forestiers, gérants de parcelles de bois dans la forêt de Bellême, dans le département de l’Orne.


voici les principe de gestion d’un aménagement en futaie régulière :

Réputée pour la qualité de ses chênes, la forêt domaniale de Bellême (2 407 ha), située au cœur du Perche, est compartimentée en parcelles cor­respondant à des classes d’âge homogènes, c’est ce qu’on appelle la futaie régulière. Ce mode de gestion forestière est commun aux autres massifs.

Le groupe de régénération correspond aux parcelles où les arbres ont été coupés et où les jeunes sujets commencent à pousser. La régénéra­tion naturelle fournit environ un million de jeunes arbres à l’hectare. Si on a recours à la plantation, le nombre de jeunes sujets est beaucoup moins élevé : de 500 à 3 000 par hectare, selon les es­sences.

 

LOCALISATION DES CHAPPEY EN FRANCE – source : Elisa Chappey  – extrait du Trait d’Union n° 1

 

un gouter à la campagne – par Pascale CHAPPEY -extrait du Trait d’Union n° 18

SCENARIO :

Nous pouvons envisager (sous un autre forme et moyennant finances) de vendre ce scénario comme sujet du BAC 1999, section « philosopho/psychologie » avec option « cuisine et arts de la table ».

Quelques personnes d’une même famille décident d’en faire venir d’autres de la même famille – élargie – au même endroit, le même jour, à la même heure.

Les grandes règles classiques de la tragi-comédie étant repérées (1 lieu + 1 heure + 1 action), agitons les ingrédients et voyons ce qui se passe.

  • On tiendra compte de la température extérieure (froide), de la température intérieure (chaude), de la température du champagne (glacée) et de la température des petits fous salés (brûlants, tièdes puis froids).
  • On tiendra compte aussi de la non-facilité de garer sa voiture à la campagne.
  • Ne pas oublier que certains s’empressent d’oublier l’heure de l’invitation au goûter à la campagne, le code de la porte de la maison de campagne, le prénom des cousins/cousines/arrière-arrière grand- père, de dire « bonjour à la dame », de donner des nouvelles des absents.

CHAPITRE 1

  1. Conception

Ils étaient cinq enfants et leurs familles qui ont décidé d’aller dans le sens de l’Histoire et celui des traditions – ils dirent « Présents ! » lorsque le pater familias Claude et son épouse Monique les convièrent à les accompagner dans cette magnifique entreprise : faire tenir – debout de préférence, surtout en début de soirée 154 personnes et demi dans leur salon.

Pourquoi « 154 et demi » me direz-vous ? Parce que- les enfants au biberon comptent pour moitié : ce calcul s’avérant faux surtout dans des régions comme la Normandie, pour laquelle – pour chaque biberon – on compte % litre de calvados ; ce qui fait cher, et du biberon et du goûter quand ils sont invités !

Tout fut mis en œuvre : des scenarii de mise en œuvre et des mises en oeuvre de travaux/tâches/missions à accomplir ; des planifications et des plans de mises en œuvre, des étapes de validation de bon fonctionnement de … (… de tout ce qu’on veut sauf la mise en œuvre, qui elle, était déjà bien entreprise).

Le sourire était sur toutes les lèvres.

France Télécom a fait son travail (et fortune !) : (cf. la mise en œuvre) : des messages transversaux partaient

de l’enfant 1 vers l’enfant 5, en transitant par Claude/Monique et l’enfant 3, tandis que l’enfant 2 tentait désespérément de contacter l’enfant 4 qui, lui, était en conversation … avec sa belle-mère.

La glace, les petits fours, le repassage, les cuivres/l’argenterie (ça ne se mange ni s’offre, mais c’est plus joli), la tenue des serveurs derrière le buffet, le tire-bouchon,… Tout, vraiment tout, fut pensé, noté, accompli.

Nous étions tous heureux d’avancer sereinement vers le Grand Jour !

 

  1. Elaboration

Nous passons rapidement sur cette phase – pourtant essentielle – faite de sueur, de temps accumulé, d’oublis en tous genres, de collages de timbres avec doigtier et léchage de la gomme à coller (ce n’est pas vrai mais ça fait plus travail « hard »).

La veille, les fourneaux chauffèrent, les autocuiseurs fumèrent, les éplucheurs épluchèrent tandis que les petites et grandes mains s’activaient : celui-ci déplaçait l’armoire normande, celui -ci (non, pas le même) versait quelques gouttes de parfum sur les ampoules, tandis qu’un autre se versait une grande rasade de whisky + champagne pour faire avancer te travail (1e sien et celui des autres).

  1. Réalisation

Le Grand Jour arrive !

Chacun/chacune vaque à ses occupations.

  • rappeler aux frères et sœurs que « oui il y a bien un match de foot de retransmis ce

jour-là mais que la Famille, c’est sacré, et puis que ce n’est qu’une fois par an et que ce n’est même pas la période des soldes. »

  • enfiler sa robe de cérémonie au-dessus de son jeans, ne pas oublier la laque / le gel pour un petit raccord de dernière minute.
  • placer les fleurs dans des vases en mettant de l’eau (elles aiment).
  • démouler tes glaçons.

Pendant que les invités, de leur côté :

  • regardent le match de foot tranquille jusqu’à la fin «attends, il n’y en a plus que pour cinq minutes !»
  • enfilent un jeans et une robe de soirée au-dessus de leurs pantoufles.
  • pensent en route à des fleurs : >                  — i –
  • s’arrêtent « un helyokanthara à poil ras, ça fait toujours plaisir « 
    – ne s’arrêtent pas « on n’a pas le temps, et en plus elle aura bien d’autres choses à faire que trouver un vase pour ce helyokanthara à poil ras, même si ça fait toujours plaisir».

Oui, l’Histoire te dit : il y a bien un moment où tous ces éléments se sont rencontrés :

  • l’helyokanthara à poil ras rencontra les bras parfumés de la maîtresse de maison
  • tes glaçons fondirent dans ce qui restait de whisky et de champagne
  • la place libérée par l’armoire normande accueillit cinq chaises pour des robes de soirée « ah, enfin toi ! » rencontrant « ah, enfin toi ! » des jeans (et vice versa) ; cinq chaises avez-vous dit ? oui, elle est de taille Cette armoire normande, parlez-en à celui qui la déménagea.

Je sens que te lecteur se lasse, que la lectrice s’enflamme « quand va-t-on citer des noms ? » Des noms, vous voulez des noms ?

Bon, c’est comme vous voulez ; et vous avez raison : dans un journal nommé « Trait d’Union », on cherche quand même en payant l’abonnement (pour ceux qui payent, tout en trouvant que « vraiment ce n’est pas cher » / « vraiment c’est trop cher – surtout pour le numéro qui a évoqué le goûter familial de 1998) à trouver des indications de ce type :

  • qui est venu ?
  • qui est venu qui n’avait pas répondu ?
  • qui est venu qui avait répondu qu’il/elle ne venait pas ?
  • qui épouse qui ?
  • qui sort avec qui sans l’épouser ?
  • qui a caché – pour rigoler un peu -1’ armoire normande sous l’helyc^anthara à poil ras ? (Monique et Claude – vous vouliez des noms – sont prêts à payer une grosse récompense contre l’information, ce, en toute confidentialité -qui a lancé la mode de porter un jean sous une robe de soirée ?qui a eu la bonne idée de lancer la mode de porter une robe de soirée sous un jean ?QUI ? QUOI ? OU ? COMMENT ? AVEC QUI ? COMBIEN DE FOIS ?

    peux dire en toute franchise que je n’en sais rien et que … bon, passons. Peut-être que l’an prochain Caroline ne me demandera pas de raconter le goûter familial… et pourtant, elle me donna un mois pour ce faire !

    1. Rangement

    Que pensez-vous que nous fîmes quand vous fûtes tous partis, oui, vous : tous ceux dont on sait tous que vous fûtes présents et c’est pour cela que l’on ne cite pas vos noms.

    Nous :

    • rangeâmes les armoires normandes – en ôtant I’ helyokanthara à poil ras qui n’avait rien à faire là – (merci d’avoir téléphoné à Monique et Claude, ils seront discrets, ils l’ont promis)
    • vidâmes les verres à 14 pleins et ceux à 14 vides.
    • écrasâmes les miettes de gâteau au chocolat qui ne l’avaient pas encore été sur les coussins jaune citron du salon
    • nous donnâmes des grandes claques dans le dos « ah! on est vraiment les meilleurs ! », « vivement le goûter de dans deux ans. ».
    1. Bilan

    Le bilan est véritablement positif.

    Comme Claude aime à le dire, secondé en cela par Monique qui, elle, « fait » pendant que lui « dit » : « la famille, il n’y a que ça dans la vie, c’est bon de recevoir ces 154 personnes et demi une fois tous les deux ans ! ».

    CHAPITRE II

    Où il faut quand même que je vous dise qui était là!

    Eh bien :

    « Y’avait Dine, y’avait Chine, y’avait Claudine et Martine ! »

    « Ils sont venus, ils sont tous là, même ceux du Sud de l’Italie … »

    « Cinquante millions de petits chinois, et moi, et moi ! »

    Ben, moi, j’y étais ! Et vous ?

dessins de FRAPAR; notre parent

 

vous trouverez aussi, sur le Trait d’Union n° 14, un reportage sur un gouter familial à Neuilly cliquez ici et allez voir les pages 2 à 9

 

un peu de gastronomie : un grand chef à Madrid – Denis DUJOUR (petit-fils de Marcel CHAPPEY) 
vous trouverez sur le Trait d’Union n° 19, pages 4 à 7, un reportage sur l’arrivée de Denis au restaurant l’Alborada à Madrid