l’horticulture la permaculture

 le retour à la terre – ou comment devenir horticultrice bio – par Caroline FORTUNY

l’un de moyens les plus rapides est de valider un BPREA (Brevet Professionnel Responsable d’Exploitation Agricole) – niveau : bac technique – mais ceux qui aime les difficultés peuvent chercher à obtenir un BTS (Brevet de Technicien Supérieur) : 2 ans d’études (au moins) après le  bac (ce que je fais)

il existe de très nombreux secteurs : j’ai choisi « agriculture » – le BTS devient alors BTSA – j’ai opté pour la spécialité « production horticole » – avec la variante « bio » (la production maraîchère bio, en Corse, où j’habite, est appelée à un grand développement)
     – 4 matières générales : français, anglais, maths, économie (dont j’ai été dispensée du fait de ma   licence d’infirmière);
     – 4 domaines obligatoires (maraîchage, pépinière, floriculture et verger)

contenu des études : par correspondance (fascicules disponibles en ligne) : normalement 25 heures par semaine + un stage principal (découpable : 8 semaines au total – avec rapport !) + quatre sessions de regroupement d’une semaine à Angers avec des visites d’entreprises + quinze devoirs par an + un examen final national (écrit et oral) dont une épreuve de reconnaissance de végétaux, une épreuve de diagnostic sanitaire et le fameux rapport de stage – en pratique : enseignement intéressant, mais dans l’ensemble assez théorique et conventionnel – il faut que chaque élève s’emploie à approfondir la pratique des activités particulières qui l’intéresse

les règles du bio sont précises et sévères :
     – pour les cultures : semences certifiées, production certifiée, pas de pesticides (mais on peut utiliser des produits phytosanitaires bio), transformation réglementée (des châtaignes élevées en bio ne peuvent pas être pressées dans un moulin à farine de blé (car gluten), le sol des vergers et autres cultures conventionnelles doit être converti pendant 3 ans avant de pouvoir obtenir la certification – en fait, il faut répartir les risques : éviter la monoculture, associer les plantes qui interagissent favorablement, pas de terrain nu (pour éviter l’évaporation et l’érosion), d’où paillage, etc.
     – pour l’élevage : transhumance ou divagation (… souvent pratiquée en Corse) interdites, alimentation bio et auto-suffisante (à au moins 70 %), poules sans coq, etc.
     – d’où mon hésitation quand à demander une certification biologique qui a un coût et de nombreux impératifs administratifs

faites comme moi ! vous verrez, c’est passionnant,

 

un peu de permaculture

Pour participer au sauvetage de la planète, Caroline CHAPPEY – RIBADEAU DUMAS a transformé son jardin en potager bio.


Félicitons-la.
Elle rejoint ainsi une autre Caroline (FORTUNY) : voyez plus haut.

Nous serions heureux de connaitre les initiatives similaires de la famille