Philippe DELMAS

sa naissance 

rue Théodore de Banville (immeuble construit par Alfred Thuillier – 

A la mort d’Alfred Thuillier, son épouse, ma grand-mère Granny, hérite de l’immeuble .

Deux de ses petites-filles y habitent de 1923 à 1927: Letizia Landry et son mari Jean Delmas (note de Philippe : y sont nés leurs enfants Dominique et Maxime, ma sœur et mon frère – quand je me suis annoncé, l’appartement était trop petit : il a entrainé le déménagement à 200 m, au 1 rue de Chazelles), 

 

ma grand mère russe                                                                                           par philippe  Delmas

C’est ainsi que je l’ai mémorisée quand j’étais môme. Mais elle n’était pas russe, elle était née là-bas.

Son père, Maurice Prosper BURCKARD, chef de bureau de la comptabilité générale des Chemins de fer de l’Ouest (donc : bien avant la création de la SNCF), avait été détaché en 1857 auprès de la Grande Société des Chemins de Fer Russes à Saint PETERSBOURG (capitale de l’Empire Russe à l’époque). pour participer à la création de la ligne de Saint PETERSBOURG à VARSOVIE. 

Il était parti avec son épouse, qui, le 25 septembre 1863, a eu sur place un enfant : Marguerite Lucie Georgette (laquelle, bien longtemps après, a épousé Lucien DELMAS, mon grand père).

Marguerite a été ondoyée le 30 décembre 1863 et baptisée le 31 janvier 1865 à l’Eglise Catholique Romaine de Sainte Catherine, Vierge et Martyre, à Saint PETERSBOURG (à l’occasion d’un voyage, j’ai vu cette église et rencontré une assistante, parlant un français parfait, qui a regardé avec passion le certificat que je lui montrais, car les « communistes » avaient pillé toutes les archives).


sur cet acte, le père est prénommé Prosper, Maurice, conformément à son état civil de naissance – par la suite, la plupart des
documents dont nous disposons, y compris des actes notariés, portent les prénoms dans l’ordre : Maurice, Prosper.

Maurice BURCKARD, qui s’est trouvé sans grande activité pour la Grande Société, est devenu l’agent sur place de fabricants français de locomotives, wagons, et autres équipements.

En 1872, il est revenu en France avec sa famille (il a réintégré la Compagnie des Chemins de fer de l’Ouest).

Il avait rapporté quelques souvenirs, dont une superbe peau d’ours, gueule ouverte, à la belle denture, qui nous terrifiait. 

Un souvenir : un samovar.

Marguerite a eu trois enfants. Elle est devenue veuve en 1931. Elle a été recueillie par son fils François et sa bru Taty, à Franc près d’Agen. Elle nous a quitté en 1955.

 

le courage de ses délarations

Après avoir déclaré à un petit-fils, à la surprise de celui-ci : « t’inquiète – je gère », Philippe s’est vu gratifié d’un beau teeshirt – qu’il s’est cru obligé de porter (un cadeau ne se refuse pas) dans une réunion familiale à Calvi – à l’étonnement des parents présents.

 

voyez aussi ses contributions aux articles sur : Saint Tropez – les sports humides – les sports floconneux – le picard  – Vignacourt