Colombe CHAPPEY


son parcours – en  janvier 2001 – communiqué par Jean-Pierre Chappey, qui attire l’attention sur un article paru en juin 2000 dans un numéro hors série de L’Usine Nouvelle :

DESS de biostatistiques (Ecole agronomique de Toulouse)
DEA de biostatistiques (Université Paris-VII)
Postdoc à l’Agence nationale de recherche sur le sida (Hôpital Cochin, Paris)
Postdoc au National Centerfor Biotechnology Information aux National Institutesof Health (NIH, Bethesda, Maryland)

BIO-INFORMATICIENNE chez ViroLogic à San Francisco (Californie)
Sur le tableau où sont épinglées les photos des recrues de l’entreprise ViroLogic, au sud de San Francisco, Colombe Chappey sourit sous le numéro 99. Même sans ce trombinoscope interne qui grossit à vue d’œil, impossible de ne pas remarquer cette bio-informaticienne de 37 ans au physique juvénile, arrivée il y a six mois. Et pas seulement parce qu’elle est la seule Française de cette entreprise créée il y a quatre ans par un ancien de Genentech pour développer une base de données phénogénotypique sur les séquences des virus du sida et de l’hépatite C. Colombe Chappey a déjà conquis tout son monde par son charme et son énergie. « Mon travail me passionne et a toujours constitué ma priorité jusqu’à présent », annonce-t-elle. Chez ViroLogic, elle développe des outils informatiques de contrôle qualité sur les séquences génétiques, mis à la disposition des biologistes sur le Web. L’absence de poste de bio­informaticien en France, après sa thèse, l’a poussée vers les National Institutes of Health (NIH) à Washington. « Bio-informaticien, cela n’existait pas à l’Inserm à l’époque. Il fallait être ingénieur de recherche ou avoir des appuis. Aux NIH, on m’a donné carte blanche et on m’a dit de foncer.» Ce n’est pas la seule différence qui l’a décidée à rester aux Etats Unis. L’écart des salaires en est une autre. On lui a proposé en France d’intégrer le Centre national de séquençage, avec « un CDD à 8 000 francs par mois pour commencer, alors que je pouvais gagner 75 000 dollars par an aux NIH la sixième année. Et ViroLogic m’a proposé 90 000 dollars sans marchander ». Sa nouvelle entreprise vient de lui accorder, en prime, la possibilité de travailler une semaine par mois depuis le Mexique. Un vrai luxe selon elle.

 

et voici l’aide qu’elle apporte à son frère Igor , qui tient à Mirepoix un beau magasin de jouets et autres constructions en bois :-

à l’occasion d’un passage, Colombe, qui a le sens de la famille, a participé à la promotion en se présentant comme chevalière (pourquoi pas ! ) prète à l’adoubement.