LANDRY Adolphe

LANDRY Adolphe

de Létizia LANDRY(-DELMAS)

extrait du Trait d’Union n° 3 – 1994

Il est né le 29 septembre 1874 à Ajaccio et décéda le 28 août 1956 à Paris.

Il fit ses études secondaires à Nîmes où son père était président du Tribunal.

Après avoir obtenu le 1er prix de version latine au concours général, il fut désigné pour venir préparer au lycée Louis Le Grand à Paris l’Ecole Normale qu’il intégra 1er en 1872.

Il fut également diplômé de l’agrégation de philosophie ainsi d’un doctorat es-lettres – et d’une licence en droit.

Il fut nommé professeur à Toulouse en 1896, à Vendôme en 1897.

En 1897 il se marie avec Lucie Thuillier. De cette union naissent 3 enfants : Hélène (épouse César Campinchi), Letizia et Paul.

Puis il fut nommé à Paris au collège Chaptal en 1898.

En 1901 il publie sa thèse : « l’utilité sociale de la propriété individuelle » qui prônait le régime socialiste.

En 1902 : il publie « la responsabilité pénale » En 1904 : il publie « l’intérêt du capital »

Il consacre de nombreuses publications à l’économie politique, aux finances, à l’histoire de l’art et à la sociologie politique.

En 1905 : il publie « les principes de morale rationnelle »

En 1907, l’Ecole pratique des Hautes Etudes lui confie la chaire d’histoire des faits et des doctrines politiques.

En 1909, il publie un ‘manuel d’économie » (Influence d’Efferts, question démographique : « les idées de Quesnay sur la population »).

En 1910 il est élu député de la Corse (radical-socialiste) et est opposé au parti Gavin puis Pietri.

Il fut plusieurs fois président du Conseil Général de la Corse.

Il a insisté sur l’importance du problème de la population en France.

En 1912 il est nommé administrateur de l’Alliance Nationale contre la dépopulation puis vice-président jusqu’à sa mort et devient le plus ardent défenseur des familles au Parlement. En 1913, il fait voter la loi d’assistance aux familles nombreuses.

En 1914 , il fait voter la loi d’indemnités familiales aux officiers, sous-officiers, étendus en 1917 à tous les fonctionnaires civils

En 1915, il lutte pour défendre les intérêts des familles lors de la création de l’impôt sur le revenu, et se préoccupe de la protection des pères de famille dans l’armée.

En 1920, il est nommé Ministre de la Marine sous Millerand et redonne vie à l’Académie de Marine.

En 1924, il est nommé Ministre de l’Instruction Publique (3 jours sous François Marchal).

En 1932 il est nommé Ministre du Travail. Il met en place le dispositif administratif pour l’application de la loi sur les assurances sociales et obtient du parlement l’extension des allocations familiales à tous les salariés du commerce et de l’industrie, en 1937 : extension aux salariés agricoles.

Il publie les travaux scientifiques suivants :

En 1929 : le maximum et l’optimum de la population (scientia)

En 1930 : l’hygiène publique en France

En 1934 : la révolution démographique

En 1936 il est président de la société de statistique de Paris.

Action internationale : Congrès en 1937 : travail épuisant (8 volumes publiés)

En 1937 il devient président de l’union internationale pour l’étude scientifique des problèmes de population

22 février 1939 : création du haut comité de la population (5 membres)

Code de la famille : décret du 29 juillet 1939. 1940 : il refuse de voter les pleins Pouvoirs à Pétain. Vichy lui enlève la mairie ce Calvi et supprime le haut comité de la population.

En 1945, il publie un « traité de démographie » qui sera réédité en 1949 et reste un traité magistral.

Il refuse aux autorités allemandes de faire paraître la « revue internationale » Et il fait disparaître les documents.

Il préside la première réunion clandestine du parti radical socialiste.

Dès la libération, il reprend une activité officielle. Nommé président de la commission du coût de l’occupation ennemie – Utilise les documents 1941-44 (institut de conjoncture).

Refus de faire partie de l’assemblée consultative (qui n’était pas l’émanation du peuple).

1945 : élu député de la constituante – reconstitution du haut comité consultatif de la population et de la famille, par le Général de Gaulle. Est nommé Président.

1946 : sénateur de la Corse.

1947 : il se rend à New-York remettre sur pied l’union internationale pour l’étude sociale de la population. Nouveaux statuts.

1949: nommé Président d’honneur

1948 : proposition de loi sur les sociétés anonymes : réforme profonde de régime et du droit de propriété.

1952: discours : doyen d’âge au Sénat

Janvier 1956 : sa santé l’oblige à renoncer à tout mandat et il ne put vivre longtemps sans servir.

Homme d’une étonnante érudition et d’une culture profonde, qui a toujours témoigné un dévouement permanent total au bien public.

Il avait une culture de base littéraire puis soi horizon s’élargit au droit, à l’économie politique à la sociologie et à la démographie.

 

de Maurice LAMY – extrait du Trait d’Union n° 3 – 1994

Allocution prononcée à la séance du 17 juin 1975 consacrée par l’Académie Nationale de Médecine à la science démographique (Bulletin de l’A.N.M., tome 159, n° 6)

Adolphe Landry était de ces normaliens philosophes qui ont été les fondateurs de la sociologie. De formation littéraire, mais ayant su s’initier aux disciplines scientifiques de l’économie et. de la statistique, il a créé de toutes pièces la science démographique, une science neuve, celle des populations, des collectivités humaines et, pourrait-on dire, l’histoire naturelle des sociétés.

Il était né à Ajaccio, en 1874, dans une ancienne famille corse, une famille où les études désintéressées et les valeurs morales avaient toujours été honorées. Son frère fut directeur de l’Institut français de Florence et ses trois sœurs devaient s’illustrer dans la médecine et dans l’action sociale.

Adolphe Landry poursuivit ses études secondaires à Nîmes, où son père présidait le tribunal. Ayant obtenu, au Concours général, le premier prix de vers latins, il fut invité à venir à Paris, au Lycée Louis-le-Grand, pour y préparer le concours d’entrée à l’Ecole normale supérieure. Entré rue d’Ulm le premier de sa promotion, plus tard agrégé de philosophie, il consacra une thèse de doctorat ès lettres à a l’Utilité sociale de la propriété individuelle «

une thèse hardie, qui à l’époque surprit quelque peu. Après les années d’enseignement à Toulouse d’abord, puis au Collège Chaptal, Landry était appelé, en 1907, à l’Ecole pratique des Hautes Etudes pour y enseigner l’histoire ries doctrines économiques.

Mais, un jour, la politique l’appelle. Opposé au clan bonapartiste resté puissant dans l’île natale de Napoléon, Adolphe Landry devient le porte-drapeau du parti républicain. Député de la Corse dès 1910, plus tard sénateur puis de nouveau député, il remplit les fonctions de Ministre de la Marine, plus brièvement celles de Ministre de l’Education nationale. En 1931 et 1932, devenu Ministre du Travail, il impose, nous le dirons, les premières mesures en faveur des familles nombreuses.

Mais notre propos n’est pas de décrire ici le déroulement d’une carrière politique qui toujours servit essentiellement d’armature à une action nationale.

Dès sa jeunesse, il avait aperçu clairement l’importance des problèmes de population, le rôle essentiel du peuplement dans l’élan vital d’une nation, et 1 aussi les conséquences désastreuses d’une chute de sa fécondité.

C’est d’abord en historien qu’il en parle. Etudiant les raisons de la grandeur et de la chute de l’Hellade, il rappelle que, dans la Grèce de l’Antiquité la natalité fut longtemps surabondante. Nous en voyons la preuve dans la prolifération de ses colonies autour de la Méditerranée et aussi, au cinquième siècle avant notre ère, au cours de la seconde guerre médique, dans les glorieuses victoires qui, à Salamine et à Platées, chassèrent de l’Europe les flottes et la cavalerie de Xerxès. La Grèce, hélas ! devait peu à peu se dépeupler. Cent. cinquante ans après leur triomphe sur les Mèdes, Athéniens et Thébains sont écrasés à Chéronée par la phalange de Philippe, une défaite décisive qui permet la domination macédonienne et entraîne l’irrémédiable déclin des cités grecques.

L’histoire romaine répète, trait pour trait, celle , de la Grèce antique. Rome avait eu, aux premiers; temps de son histoire, une natalité abondante. Octavus, Decimus, ces noms ne désignaient-ils pas le huitième, le dixième enfant d’une famille ? Après Zama, la rivale carthaginoise définitivement vaincue, la domination romaine s’étend sur la Macédoine, la Grèce, l’Asie méditerranéenne, l’Afrique du Nord, l’Espagne, la Narbonnaise, la Gaule. En moins de trois siècles, une petite province italienne est devenue la maîtresse du monde..

Mais, après quelques siècles, la dépopulation menace, une dépopulation que les lois « natalistes » d’Auguste s’efforcent de combattre en luttant contre l’adultère et la corruption des mœurs, en imposant le mariage aux a ordres», c’est-à-dire aux patriciens, sénateurs et chevaliers, en accordant une aide financière aux pères de trois enfants, le « jus trium liberorum ». D’Auguste à Marc-Aurèle, de Marc-Aurèle à Constantin, la dépopulation, néanmoins, se poursuit et s’aggrave, cette dépopulation qui, écrit Landry, est une décadence, « une décadence dont le caractère fondamental est l’absence d’une foi, ou mieux d’une âme collective ».  Sous l’assaut des Barbares, l’empire d’Occident, à son tour, va s’effondrer.

Nous savons peu de choses sur les chiffres de la population française au Moyen Age. Dans le premier tiers du quatorzième siècle, avant le début de la Guerre de Cent Ans et l’invasion de la peste noire, le pays a pu compter dix-neuf ou vingt millions ‘d’habitants..

C’est Vauban qui, dans sa « Dîme royale», fut le premier, chez nous, à manifester un intérêt raisonné et soutenu pour ce qui devait s’appeler plus tard la statistique, c’est-à-dire l’emploi des méthodes applicables à l’étude numérique des phénomènes de masse.

L’ouvrage de Messange et celui, plus important, de Moheau – un pseudonyme assez transparent derrière lequel se cache Montyon – nous donnent de précieux renseignements sur le nombre annuel des naissances et des décès en France dans le dernier tiers du dix-huitième siècle. Jusqu’au milieu de ce siècle, au temps de Louis XV, le chiffre annuel de la mortalité était de trente-trois pour mille mais celui de la natalité était de quarante pour mille, de telle sorte que le mouvement naturel de la population tendait à l’accroitre. A la fin du règne de Louis XVI, quand vont rouler les premiers tambours de la Révolution, la France compte vingt-six millions d’habitants.

Mais déjà les choses ont commencé de changer et de deux façons à la fois : la mortalité s’abaisse mais, dans le même temps, le chiffre annuel des naissances fléchit. C’est bien cela la « Révolution démographique » que décrit Adolphe Landry. Chez nous, le phénomène va se prolonger et s’accélérer jusqu’aux premières années du vingtième siècle. Certes, il n’est pas limité à notre pays, mais en France il a commencé plus tôt. Chez nos voisins, la décroissance n’a débuté que dans la première moitié du dix-neuvième siècle, parfois dans la seconde, quelquefois à une époque toute récente. Il en résulte de profonds changements dans l’équilibre des pays européens. Vers les années 1910, l’excédent des naissances sur les décès est de plus de huit cent mille en Allemagne, en France de quelques dizaines de milliers seulement, comme s’il manquait à notre pays a cette volonté commune dans le présent » dont parle quelque part Renan. En 1913, chez nous, le nombre des naissances est tombé au-dessous de celui des décès.

Adolphe Landry fut le premier à mesurer la gravité du péril qui nous menaçait et à proposer des remèdes. « Parce qu’il était, écrit M. Pierre Laroque, philosophe, historien, sociologue, juriste, économiste, statisticien, il a pu fonder la démographie, tant cette science exige la conjonction de disciplines multiples. »

Mais cet homme d’étude et de réflexion ne s’enferme pas dans sa bibliothèque : il en sort pour engager ou poursuivre le combat. Barrès et Gide après lui ont soutenu l’antinomie de la pensée et de l’action. Toute la carrière d’Adolphe Landry s’inscrit en faux contre ces maximes désabusées.

Dès 1910, jeune député de la Corse, il avait fondé au Palais-Bourbon, avec André Honnorat, Ferdinand Buisson et Jules Breton, le groupe de défense des familles nombreuses.

En 1912, il devient l’un des administrateurs de l’Alliance nationale contre la dépopulation, dont il fut plus tard et resta toujours le vice-président.

En 1913, il fait voter par le Parlement la loi d’assistance aux familles nombreuses et, l’année suivante, l’attribution d’allocations familiales aux officiers et aux sous-officiers. Trois ans plus tard, cette disposition devait être étendue à tous les fonctionnaires civils.

La guerre se termine, glorieuse pour notre nation, mais affreusement dévastatrice. Tués au combat, morts de maladie, « naissances manquées », c’est une perte de plus de trois millions d’êtres pour notre pays.

Nullement découragé devant cette situation désastreuse, Landry accentue son effort. En 1923, sur son initiative, la loi d’encouragement aux familles de plus de deux enfants est substituée à la législation charitable mais surannée d’assistance aux plus malheureuses.

Ministre du Travail en 1932, Adolphe Landry, dès son arrivée rue de Grenelle, met en place le dispositif qui permet l’application de la loi sur les assurances sociales. Il obtient que le bénéfice des allocations familiales soit consenti à tous les salariés du commerce et de l’industrie.

C’est alors qu’il sent la nécessité de compléter sa formation littéraire par des connaissances scientifiques. Il fait, selon le mot d’Alfred Sauvy. « irruption dans le domaine de la technique statistique». Passant outre aux objections des spécialistes, il propose de nouvelles méthodes pour Mesurer la mortalité, la fécondité, les taux de reproduction, la distribution et la structure des populations.

Son action se développe à l’Institut international de Statistique et surtout à l’Union internationale pour l’Etude scientifique des Problèmes de la Population, une association dont, en 1937, il devient le président.

Mais voici de nouveau le bruit des armes et la menace qui pèse, une fois encore, sur notre pays.

Le 22 février 1939, malgré la situation tragique de la France, ou peut-être à cause d’elle, un décret d’Edouard Daladier crée le Haut Comité de la Population, un comité que préside Adolphe Landry, dont vont faire partie avec lui Georges Pernot, Félix Boverat, Robert Debré et Alfred Sauvy, et dont M. Jacques Doublet assure le secrétariat général.

Le 30 juin, le Haut Comité remet au gouvernement son rapport, un rapport essentiel, fondamental, qui devait devenir le Code de la Famille. Il est adopté le 29 juillet, à la veille de la guerre. Peu de temps après, le Haut Comité est reçu par Paul Reynaud qui, devenu Président du Conseil, écoute d’une oreille attentive les demandes et les recommandations.

Mais les événements se précipitent, c’est la défaite militaire et la lourde occupation de l’ennemi. –

Fidèle à la démocratie, ayant refusé son adhésion au gouvernement de Vichy, destitué de ses fonctions -municipales, menacé dans sa liberté, Landry se consacre à la rédaction de ce Traité de Démographie qui, la libération venue, est publié en 1945, avec plusieurs collaborateurs, dont Alfred Sauvy.

Cette année 1945, le Haut Comité de la Population, qui avait été supprimé par le gouvernement de Vichy, est reconstitué par le Général de Gaulle qui en assume personnellement la présidence. L’année suivante, en 1946, Adolphe Landry soumet à ce Comité et fait adopter par le Parlement un projet qui régit encore notre système d’allocations.

Sans nul doute, ces lois protectrices de la famille, ces lois bienfaisantes ont provoqué l’extraordinaire redressement démographique de notre nation. Pour la première fois, un pays, au bord d’un effondrement définitif, est reparti d’un élan vigoureux vers une nouvelle destinée.

En 1952, doyen d’âge du Conseil de la République, Adolphe Landry prononce devant la Haute Assemblée un discours qui a toute la gravité, la solennité d’un testament. Pour la dernière fois, il rappelle à tous l’importance de -ces phénomènes démographiques à l’analyse desquels il a consacré son existence tout entière. a La grandeur d’une nation, s’écrie-t-il, est fondée sur le nombre et sur la qualité des hommes. »

Pendant quatre ans la maladie va éteindre sa voix. En 1956, Adolphe Landry meurt dans sa paisible demeure qu’abritent les arbres de la villa Montmorency.

Ayant parlé de l’œuvre, il nous reste à dessiner les traits de l’homme. Un portrait difficile. De haute taille, un beau visage régulier, les yeux sombres, profonds sous les orbites, méditatif, réservé, secret, austère, d’un abord sévère, Adolphe Landry intimidait.

Seuls ses collaborateurs les plus intimes et ses proches parents connaissaient la générosité de son time et la bonté de son cœur. Dans la maison familiale de Picardie où il passait de studieuses vacances, enfants, petits-enfants, neveux, nièces se groupaient autour de lui dans la confiance et l’affection.

C’est là qu’il nous montrait la richesse .et la diversité de ses dons et l’universalité de sa culture,

devant son piano, jouant parfois à quatre mains avec une de ses filles, interprétant Mozart, s’enthousiasmant pour Wagner, ou encore évoquant tel chef-d’œuvre que garde le Louvre : les chasses de Maximilien, ou bien cette stèle du Roi-Serpent devant laquelle, certains dimanches, il aimait méditer sur la naissance d’une civilisation.

Sa culture gréco-latine était immense. Je me souviens d’une conversation sur les Tusculanes et les Verrines de Cicéron, et d’une autre sur ce passage de Virgile où Anchise rappelle à Enée que la mission de Rome est de gouverner le monde : Tu regere populos imperio, Romane, memento…. Il cultivait parfois le calembour, et aussi le paradoxe, un reste peut-être des « canulars » traditionnels de la rue d’Ulm. Que de fois l’avons-nous entendu soutenir que rien de bon n’avait été écrit en France depuis Villon.

Voilà qui ne l’empêchait pas de connaître et d’admirer les envolées de Bossuet et de Châteaubriand, et aussi la sobriété dépouillée d’un Diderot et d’un Paul-Louis Courier.

Que dire encore d’Adolphe Landry, sinon sa puissance de travail, son complet désintéressement, la sévérité qu’il exigeait des autres comme de lui-même, la hauteur d’une pensée et d’une conversation qui jamais ne condescendait à la vulgarité ni ne s’abaissait à l’insignifiance.

C’est à Ajaccio, dans la tombe familiale, qu’Adolphe Landry a voulu reposer. M. Matteo Connet, l’un des plus anciens, des plus fidèles, des plus aimés de ses collaborateurs, nous a décrit « cet ultime voyage sur la route des Sanguinaires, sur l’antique chaussée ajaccienne bordée de tombeaux, par une journée blonde, parmi les cistes, les bruyères et les cyprès ».

En vérité, Adolphe Landry, dont le nom devrait être mieux connu et l’œuvre mieux célébrée, mérite

la reconnaissance de notre nation. Mais il a fait davantage. Le monde lui doit la fondation, la création de cette science démographique, dont Fétu devrait être aujourd’hui la préoccupation majeure de tous ceux qui se soucient de l’avenir de l’humanité.

→ voir dans le Trait d’Union n° 9 le compte-rendu d’un voyage à Paris pour assister à la noce de Melle Lucie THUILLIER et de Mr Adolphe LANDRY

 

→ voir sur le Trait d’Union n° 13 – 1996 – le compte-rendu d’un hommage rendu par la ville de Calvi, dont il fut maire pendant 37 ans

→ voir sur le Trait d’Union n° 16-17 – 1997 – le compte-rendu d’un colloque international tenu à l’Université de CORTE  du 3 au 6 septembre 1997 : « Adolphe LANDRY, économiste, démographe et législateur »