Castelnau : le quatrième maréchal

Sous ce titre Benoît CHENU vient de faire paraitre un livre sur le général Edouard de CURIÈRES de CASTELNAU, son arrière grandpère
(pour situer Benoit : son épouse Laurence LASSALLE  est la fille de Jean-Pierre – Jean – Lucien et son épouse Berthe THUILLIER)

voici une brève description du contenu de cet ouvrage

Le général de Castelnau incarna avec Joffre, Pétain et Foch le haut commandement français pendant la Grande Guerre. Bien qu’ayant eu un rôle prépondérant dans la victoire des armées françaises, notamment en 1914, il fut le seul des quatre à ne pas avoir été élevé à la dignité de maréchal de France. Et pourtant, sans la victoire décisive de Castelnau à la bataille de la Trouée de Charmes, le miracle de la Marne n’aurait pas été possible. Verdun n’aurait pas été davantage sauvé sans les décisions que Castelnau prit sur place dès les premières heures de l’attaque allemande. L’armistice du 11 novembre contremanda en Lorraine la grande offensive qui aurait dû conduire le groupe d’armées qu’il commandait en Allemagne. Tout au long du conflit, pour des raisons politiciennes, le gouvernement l’écartera du commandement en chef et le privera après l’Armistice du bâton de maréchal que l’opinion publique réclamait pour lui.
A l’appui d’une impressionnante masse documentaire jusqu’ici peu exploitée, Benoît Chenu éclaire l’action du général de Castelnau dans les grandes opérations du front occidental, ainsi que celle des autres généraux ayant exercé un grand commandement. Ces pages d’histoire militaire contribuent grandement à la connaissance de la guerre de 14-18 et à celle d’une personnalité dont l’influence s’imposa au-delà du monde militaire dans l’entre-deux-guerres.

C’est une mise en lumière de l’action du général de Castelnau, décisive dans la victoire des armées françaises lors de la Grande Guerre, à partir de documents d’archives. Le rôle des autres généraux ayant exercé un grand commandement est également souligné.

et voici une information de Benoît :
Lors de la célébration  de la fête nationale, le 14 juillet 1919, c’est par une foule immense qu’un hommage lui est rendu. Quand apparait Castelnau, l’ovation se transforme en clameur et c’est au cri de maréchal, maréchal qu’il va défiler. Aux places d’honneur, les officiels sont très mal à l’aise. Ce bâton de maréchal que réclame l’opinion publique, ils l’ont refusé au général de Castelnau. Cent ans après, on s’interroge encore sur cette injustice, car tout au long de cette guerre, il a fait partie du haut commandement français. Au même titre que les maréchaux Joffre, Foch et Pétain, ses faits d’armes et sa contribution justifient pleinement cette dignité. Comme l’écrivent les historiens et comme le rappelait encore récemment un grand quotidien national français, il aurait dû être le quatrième maréchal. C’est le titre que j’ai donné à ce livre.
Mais, mon propos n’est pas seulement de rendre justice à ce personnage. J’ai voulu revisiter les épisodes marquants de la Grande Guerre en m’appuyant sur le regard de cet homme qui y fut intimement associé. Cet angle de vue est novateur, car Castelnau est un personnage peu mentionné dans l’histoire militaire française. Or, il existe des milliers de documents le concernant, pour la plupart inédits. Que cela soit sur le plan des opérations militaires ou dans le domaine de la stratégie, Castelnau a joué un rôle peu connu en dehors du cercle des spécialistes. Ce livre n’est donc pas une biographie au sens strict du terme.

quelques commentaires : ne voulant pas nous faire soupçonner de flagornerie familiale, nous nous bornons à recopier quelques avis de personnes étrangères à la famille :
 – Livre passionnant et admirablement documenté, l’auteur fort sympathique a fait un travail remarquable. Il nous permet enfin de voir le Général de Castelnau avec un regard nouveau.
– Une révélation. La vie du général de Castelnau, à la fois stratège et homme de terrain, proche de ses soldats dont le rôle déterminant dans la victoire Française de 1918 n’a pas été reconnu à sa juste valeur car, chrétien et homme de conviction, il avait le tort de déplaire aux gouvernants de l’époque.
– Avec Mangin et Gallieni, le général de Castelnau est l’un des grands « oubliés » du premier conflit mondial et pourtant, il en est l’un des acteurs les plus compétents. Chaque page de ce très beau livre sait resituer son rôle majeur et donner à sa mémoire l’hommage qu’il mérite, oh combien !
– Livre très bien écrit et passionnant . Cela montre les qualités stratégiques de ce général et l’implication souvent négative des politiques dans le domaine militaire. Je n’avais jamais entendu parler du général de Castelnau.
– Castelnau a bien géré en 1914, contrairement au reste de l’armée française ; il a anticipé des attaques allemandes et l’évolution du conflit, contrairement à ses collègues ; il était pour une offensive au sud du front français fin 1918, contrairement aux neuneux qui ne causaient qu’alliance atlantique et paix ; il a su monter des opérations interarmes et économiser la vie de ses hommes.
– Très bel ouvrage, très documenté, et détaillant avec impartialité les méandres de cette époque terrible. Félicitations à Benoît CHENU,

Le 7 septembre 2017, Benoît a présenté son livre à Paris, devant une assistance nombreuse et captivée (d’autant que Benoît est bon orateur).