comment se faire louanger par la Presse

En 1923, Adolphe LANDRY, député de la Corse, a acheté « le Petit Bastiais », quotidien de bonne audience en Corse à l’époque.

Par actes notariés (dont nous disposons), il a acquis le fonds de commerce, et il l’a immédiatement donné à bail à celui qui l’exploitait alors, M. CORDIER, « qui prendra le titre de Directeur ».                                                       
On y lit : « Monsieur CORDIER s’engage à se conformer strictement, au point de vue politique et en ce qui concerne la rédaction générale des journaux ci-dessus visés, aux directives de Monsieur LANDRY, lequel aura seul le droit de choisir les rédacteurs. Monsieur CORDIER fera les insertions ou les suppressions qui lui seront demandées par Monsieur LANDRY, ou par les personnes qu’il aura désignées. »

Le nom d’Adolphe LANDRY n’apparait pas sur le pavé d’identification (appelé « l’ours ») designant, notamment, le Responsable de la publication. 

Nous ne savons pas quand l’aventure s’est terminée :
– le bail, et ses quelques avenants de prolongation dont nous disposons, étaient à terme fixe, sans tacite reconduction : point n’était besoin d’un acte pour y mettre fin;
– le fonds lui-même ne figure pas dans les documents dont nous disposons relatifs à la succession d’Adolphe LANDRY.