la médecine

notre grande famille comporte de nombreux médecins, sans compter les soignantes et soignants, et tous les auxiliaires, y compris les bénévoles.  
nous renvoyons d’abord aux articles pouvant concerner Jean BERNARD, Olivier BERNARD, Henri BONNET, Christian CHAPPEY, Catherine CROUZET, Sophie DAUDET-CHAPPEY, François DELMAS, Sylvain DIAMANTIS, Florence LAMY-LECLERC, Maurice LAMY, Edouard LONG, Marguerite LANDRY-PICHON Marie LANDRY-LONG,   

que les oubliés nous pardonnent et se signalent 

 

ALIBABA ET LES QUARANTE VOLEURS ou COMMENT DEVENIR UN VOLEUR EN QUINZE ANNEES D’ETUDES – par Christian Chappey – extrait du Trait d’uUnion n° 13

La mèche a été allumée par un ministre de la 5eme république. A l’heure où plus aucun homme politique n’ose prendre la parole sans avoir auparavant consulté son conseiller en communication : il a osé ! !

Comment ne pas déceler dans certaines de ses déclarations une suite logique des opérations « mains propres » menées tambour battant dans toutes les directions, sans la moindre réflexion.

Il faut réformer, Monsieur le Ministre, nous sommes tous d’accord mais pas de cette façon ! Il est plus facile quant on est à court d’idées de choisir un bouc émissaire. Les médecins sur la sellette, ce n’est pas nouveau ; force est de constater que certaines limites sont franchies : les «french doctors » ne seraient-ils pas des voleurs ? Voleurs de notre système social ? Trop d’honneur Majesté … un honneur à la mesure du butin ! n’est-ce pas messieurs et madame les syndicalistes ?

Mais ne soyons pas ridicules, l’heure est grave ! Ces messieurs de la communication politique ont réussi en quelques semaines à ternir l’image d’une profession, forte dans l’opinion jusqu’à maintenant.

Encore plus grave ! Le Conseil de TOrdre des médecins n’a pas réagi, il a choisi le silence comme meilleur argument. Dommage car voilà un cheval de bataille qui aurait pu redorer un blason bien terni.

Dès lors chaque médecin se retrouve seul. Seul avec sa conscience qui, rassurez- vous, ne l’oblige pas à consommer des somnifères. De ces solitudes, sur lesquelles le gouvernement souvent s’appuie, émerge une force vive et jeune qui refuse des accusations non fondées.

Le réveil risque d’être pénible pour tout le monde et pas seulement pour le médecin ! L’œil du médecin libéral et hospitalier ne peut nier les gaspillages. Mais quels gaspillages ? Qui sont les vrais coupables ?

Réformons, oui mais réfléchissons aussi.
– Il est absurde que des hôpitaux de 2ème catégorie dans les grandes agglomérations surmédicalisées soient éternellement maintenues « la tête hors de l’eau» par des élus locaux qui par ailleurs voteront le budget global de la Sécurité Sociale. L’égoïsme électoral gaspille.
– Il est absurde que des directeurs d’hôpitaux raisonnent comme des « chefs d’entreprises ». Il faut consommer des soins à outrance pour être crédible vis à vis de la DRASS (Direction Régionale d’Action Sanitaire & Sociale). Le libéralisme hospitalier gaspille.
– Il est absurde de lancer une opération « carnet de santé » sachant que dans deux ou trois années l’informatique sera « reine » (coût : 1,3 milliard de francs).

A l’aube du 21ems siècle, la France est malade et sa santé appelle de meilleures ordonnances. On parle de réformes de la Sécurité Sociale sans oser toucher à cette « grande Dame ». D’un côté un miroir déformant ne laissant pas la place à une autocritique positive, de l’autre des politiques flatteurs et peureux qui rédigent sans le savoir, la chronique d’une mort annoncée.

Nous savons tous où conduit le désir d’étatisation en général et celui de la médecine en particulier.

Il ne faut pas être aveugle. l’Etat ne pouvant s’occuper de tout, certains opérateurs surpuissants comme des chiens affamés se ruent sur la proie et se partagent le « gâteau ». Ils sont presque prêts, témoins certains regroupements de sociétés d’assurance, de mutuelles, le rachat de clinique par les spécialistes de la distribution de l’eau … pourtant le sang et l’eau ne font pas toujours bon ménage.

Ainsi d’un tissu libéral indépendant et compétent, nous passerons à un système institutionnel de santé incontournable où le grand profit sera le leitmotiv et les médecins des O.S. démotivés. Diffusions médiatiques de l’information médicale, formation continue orientée, filière de soins, vive les cliniques qui soignent « plus blanc ». Fini la médecine indépendante. Fini le médecin de famille. Fini le libre choix.

Conseil de l’Ordre : où vous cachez- vous ?

Messieurs les politiques, êtes-vous devenus fous ?

Patients et contribuables, il est encore temps de se lever pour choisir.

 

DEBAT – par Christian Chappey – extrait du Trait d’Union n 22

Le premier article sur le monde médical écrit et publié dans cette fameuse publication n’avait pas suscité un enthousiasme débordant, tant est forte dans notre inconscient collectif l’image du médecin nanti.

En récidivant j’ai bien à l’esprit que cette parution pourrait recevoir le même accueil.

Ce n’est pas grave. Je me lance sachant que dans toute idée simplificatrice, une part de vérité existe.

Ce n’est pas grave, je me lance à l’heure ou d’autres émettent et exécutent des idées simples et néfastes comme les 35 heures !

Ces idées bonnes ou mauvaises peuvent réveiller l’inconscient collectif.

Depuis des générations les professionnels de la Santé ne raisonnent pas en nombres d’heures. Et voilà que tout à coup ils découvrent la notion de taux horaire et qu’ils réalisent le coût de la rémunération des déplacements dans d’autres professions. :

  • médecin généraliste / déplacement 15 francs
  • infirmière / injection à domicile 35 francs
  • plombier / déplacement 250 francs
  • électricien / déplacement 190 francs réparateur de machine à laver / 300 francs de déplacement uniquement.

(je me suis permis de rappeler ces chiffres en francs et non pas en euro par respect pour les professionnels de la santé qui seraient amener à lire cet article.)

Les problèmes que peuvent rencontrer les acteurs de votre Santé sont nombreux et ne se limitent pas à leur rémunération …

Continuons la lutte afin de préserver cette qualité des soins que les autres pays nous envient. Ceci pour le bien de tous les Français et de certains hommes politiques décideurs, qui se font soigner à l’hôpital Américain de Neuilly ..

 

l’endométriose – par Mathilde FARRÉ

en tant que mémoire pour un grade universitaire, Mathilde a établi une très bonne présentation, complète et illustrée, de cette toujours agaçante maladie féminine, parfois très douloureuse, et trop souvent invalidante

     – version française – pour y accéder, cliquez ici

     – version anglaise  : à demander directement à l’auteure : « mathilde.farresa@gmail.com »