la famille LANDRY

sommaire :
– voici un rapide historique en photos
– un peu d’étymologie 
– un peu d’histoire
– nos origines connues
– un peu de géographie
– et en France ? 
– nos ancêtres suisses
– deux monographies
– un impérial cousin
– les blasons familiaux
– un tableau de famille 
– le canal LANDRY
– une célébrité
– une bibliographie
– le caveau familial

voyez aussi, sur la liste alphabétique, les articles concernant certains membres de la famille


voici un rapide historique en photos
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voici Timothée 


voici son épouse Augustine (dite Lasthénie) MEURON

et voici leurs six enfants :

       – Seppa (Joséphine) (1869) disparue très jeune en 1871;


       – Eugène  (1872) familièrement appelé « Eugène barbe »;

       – Adolphe (1874) qui a épousé Lucie THUILLIER;

       – leurs trois filles, à différentes époques :
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            – Marie (1877) qui a épousé Edouard LONG;
            – Marguerite (1877) sa jumelle, qui a épousé Charles-Adolphe PICHON;
            – Lasthénie (1879) qui a épousé Léon THUILLIER (frère de Lucie : la liaison est donc double entre les branches Landry et Thuillier)

pour les générations suivantes : voyez notre site de généalogie, sur MyHeritage, accessible par un lien sur l’onglet « notre site de généalogie » en haut de l’écran d’accueil du site sur lequel vous vous trouvez pour l’instant  – si vous n’étiez pas déjà « invité » ou « invitée » (on ne sait plus quoi écrire !) envoyez-nous (via l’onglet « contact » en haut à droite) votre adresse de courriel : le nécessaire sera fait aussitôt

 

un petit mystère dévoilé : le prénom usuel (pour ceux qui ne le sauraient pas déjà)

Plusieurs membres de notre famille se sont inquiétés, et même parfois agacés, de l’usage, comme prénom usuel, du dernier prénom (celui avant le nom).

Internet indique :  En France, le prénom usuel dans la société du xixe siècle et de la première moitié du xxe siècle est fréquemment, mais pas systématiquement, le dernier prénom de l’acte de naissance. 
Ainsi, les anciens présidents de la République René Coty et Gaston Doumergue s’appelaient respectivement Jules Gustave René Coty et Pierre Paul Henri Gaston Doumergue. En revanche, Henri Philippe Bénoni Omer Joseph Pétain avait préféré son deuxième prénom à tous les autres. 
Cet usage se raréfie progressivement.
Le deuxième alinéa de l’article 57 du Code civil (issu de la loi du 8 janvier 1993) dispose que « tout prénom inscrit dans l’acte de naissance peut être choisi comme prénom usuel »

Nous trouvons cet usage dans des branches sans contact à l’époque : LANDRY (Timothée avait pour premier prénom : Augustin) n et LASSALLE (Lucien avait pour premier prénom : Jean).

Reste, inexpliqué, le manque de constance : si Adolphe LANDRY avait comme premier prénom Michel, et si sa fille ainée Hélène : Lasthénie, sa seconde fille Létizia a conservé ce premier prénom (Lala n’est qu’un diminutif)

 

un peu d’étymologie 

Le mot latin LANDERICUS, donnant en français LANDRY, a des racines indo-européennes : « land » = terre (assez transparent pour nous, comme pour nos voisins anglais et d’autres), et « ric », décliné en « rich » ou « rex » = riche, roi, maître, puissant (là aussi, assez transparent).

 

un peu d’histoire

Un « Landri » fut conseiller de Clotaire II en 593.

Saint-Landry fut évêque de Paris de 650 à 661 – sa statue orne le devant de l’église Saint-Germain-l’Auxerrois à Paris : et une chapelle lui est dédiée dans cette église, avec un tableau et un vitrail.

 

nos origines connues

Des Landry sont établis depuis très longtemps en Suisse, à Saint-Sulpice-au-Val-Travers (ainsi appelé car c’est un vallon qui ne suit pas l’orientation des routes qui vont de la frontière française, en dessous de Pontarlier, vers Neufchâtel).

Nos voisins suisses, entre autres talents, ont un admirable attachement pour leur généalogie : les archives du canton de Neufchâtel contiennent des trésors d’informations sur la famille Landry, qui complètent les indications de nos papiers de famille.

Nous disposons ainsi d’une généalogie précise et continue depuis Perrin Landry – affranchi de la taille, il avait la jouissance d’un moulin à saint Sulpice – mort avant 1534 – voyez notre site de généalogie.

Accessoirement, ils occupaient des fonctions telles que celles de « sergent de justice ».

Il est donc faux de penser que les Landry étaient des savoyards huguenots chassés de France et réfugiés dans le premier village après la frontière : la Réforme est bien postérieure !

Samuel Meuron, ingénieur, apparenté à ces Landry suisses, entendant Jean-Jacques Rousseau exposer, devant sa famille à Saint Sulpice, son projet de s’établir en Corse, seul pays « capable de liberté » (ce projet n’a pas été réalisé…), a débarqué, vers 1760,  à Ajaccios – il y a appelé, peu après son arrivée, son beau-frère David-Henry Landry, architecte, avec sa femme et ses deux enfants (voyez l’ouvrage « une vigne sur la mer » par Jacqueline Sauvageot – Grasset, éditeur). Ces ancêtres étaient protestants, mais leurs descendannts sont devenus catholiques.

C’est l’origine de la branche corse, dont nous aurons l’occasion de reparler longuement puisque c’est elle que nous avons choisie de traiter, avec, en tête, Timothée Landry, descendant de David-Henry.

 

un peu de géographie

La souche suisse s’est maintenue, notamment, dans le canton de Neufchâtel; Fritz-Ulysse Landry, « midailleur » (comme le disent les Suisses) et sculpteur, a échangé une correspondance avec Adolphe Landry. 

De nombreux Landry ont fait souche en Amérique, plus exactement en Acadie, comme ils le disent :
– Saint-Landry (voir plus haut) a donné son nom en Louisiane à une église « l’église mère des Acadiens » sur la paroisse de Saint-Landry-Parish;
– des associations locales ont ouvert des sites web, notamment : mwlandry.ca/acadiens_en_exil_louisiane.htm  et  www.mwlandry.ca/louisiane.htm)
– l’actrice Ali Landry a été élue miss USA en 1996 :


– Bernard LANDRY (1937-2018) a  été premier ministre du Québec; il était commandeur de notre ordre national de la Légion d’Honneur.

– il existe une suite de romans « la famille Landry » publiés par une américaine Virginia C. ANDREWS. et traduits en Français.

 

et en France ? 

Il existe aujourd’hui (2018), 1960 abonnés au téléphone (fixe).

Le mot a été utilisé comme prénom 3198 fois entre 1946 et 2009.

Il existe, dans le département de la Savoie, un charmant petit village, Landry,  sur la route entre Moutiers et Bourg-Saint-Maurice (ce n’est pas un apanage de la famille).

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Il existe à Chènevières-sur-Marne (94430) une résidence Landry.

et il existe en Eure-et-Loir un domaine du Bois Landry, ainsi appelé par le nom de ses anciens propriétaires, dont le vicomte du Boislandry (en un seul mot), né en 1750

 

nos ancêtres suisses

Nous avons retrouvé deux documents qui concernent nos ancêtres LANDRY, de Saint Sulpice au Val Travers en Suisse, pour la période antérieure à l’émigration des deux beau-frères Samuel-Etienne MEURON et David-Henri LANDRY à Ajaccio en 1760 (voir par ailleurs, notamment, le livre « une vigne sur la mer » de Jacqueline SAUVAGEOT):
– « une étude généalogique et historique », qui remonte à 1491 – voir ici;
– « une race de meuniers neufchatelois » (Saint Sulpice se trouve dans le canton de Neufchatel) : voir ici;

 

Lucie et Adolphe à la villa,Montmorency].

 

les trois enfants de Lucie et Adolphe – extraits du Trait d’Union n° 6

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deux monographies
– « un destin bourgeois : Adolphe LANDRY et sa famille », par Anne-Emmanuelle DEMARTINI – 26 pages – bonne analyse sociologique fouillée – avec la relation d’un entretien avec Lala (Létizia LANDRY);
– « l’esprit d’entreprise dans l’agriculture corse au début du 20ème siècle – l’expérience viticole des LANDRY », par Marie-Antoinette MAUPERTUIS et Paul Marie ROMANI – 8 pages – création et developpement du « Clos LANDRY ».

 

un impérial cousin : Napoléon

nous reprenons ici, en l’amendant et en le complétant, l’article paru dans le Trait d’Union n° 16

Mais oui, notre branche LANDRY est parente de Napoléon :

l’orthographe varie selon les sources : Jérome = Geronimo  –  Napoléon = Napoleone   –  Bonaparte = Buonaparte  –  Ange = Angela  –  etc. 
Ange et Marie sont des prénoms masculins aussi bien que féminins

 

les blasons familiaux

Voici le blason des LANDRY de Saint Sulpice (il existe des blasons d’autres lignées) – « d’or au coeur de gueules accompagné en chef d’une couronne du même, et en pointe d’un trèfle tigé de sinople, au chef cousu d’azur chargé de deux étoiles d’argent »


Et voici le blason des MEURON, si souvent apparentés aux LANDRY – « d’or à un arbre arraché de sinople en pointe d’un mont de trois coupeaux de sinople »

De tradition orale familiale, l’arbre est un murier – tout simplement parceque Meuron et murier ont la même racine indoeuropéenne, : ils ont la même signification.
Olivier BERNARD se souvient avoir vu sa grandmère Marguerite LANDRY porter une chevalière avec cette armoirie – on peut supposer que Marguerite en avait hérité de sa mère Euphrosine, épouse de Timothée LANDRY, et qui était une demoiselle MEURON – la chevalière est aujourd’hui en la possession d’Antoinette BERNARD, seur d’Olivier.

 

tableau de familleextrait du Trait d’Union n° 6 

La famille LANDRY commanda à Henry CARO-DELVAILLE un tableau en 1902. 

Il représente Lucie THUILLIER, épouse d’Adolphe LANDRY, et sa fille Hélène. il ne représente pas la seconde fille, Létizia (Lala), née en 1900, ni Paul, qui n’était pas né.

Lala a offert le tableau au Musée de Picardie à Amiens, pour y laisser le souvenir d’une bonne picarde; malheureusement, du fait de ses grandes dimensions, le tableau n’est pas toujours exposé.

Sur les conseils d’Adolphe LANDRY, Lucien LASSALLE passa commande d’un tableau en 1911, représentant Germaine, Simone, Madeleine, Jean et Berthe (cf. photo page suivante tableau daté et signé 1911-1912). – voyez la page relative à cette famille

 
c’est l’occasion de parler du peintre :
 

Henry CARO-DELVAILLE extrait du Trait d’Union n° 6

Henry CARO-DELVAILLE est né à Bayonne en 1876 et mort à Paris en 1926. Peintre et graveur, il fut L’élève de Bonnat et de Maignan. Il exposa d’abord au Salon des Artistes Français où il obtint une médaille en 1901.

Il passa à la Société Nationale des Beaux-Arts et a participé régulièrement aux salons de cette association. IL s’est complu en la peinture des intérieurs élégants. Son atelier était situé rue de la Cure à Paris (qui donne dans l’avenue Mozart) et l’un de ses tableaux « Ma femme et ses sœurs » a été acquis par l’Etat.

Il épousa Mademoiselle LEVY, ancienne élève de l’Ecole de Sèvres et dont les sœurs épousèrent; l’une Raymond LEVI-STRAUSS ( ils eurent pour fils : Claude LEVI-STRAUSS dont une lettre est publiée plus loin) et l’autre Le peintre Gabriel ROBY.

Tante Colette précise qu’un tableau signé Gabriel ROBY se trouvait au-dessus de la cheminée boulevard Flandrin, représentant des danseuses dans un paysage.

OÙ L’ON REPARLE DE CAR0-DELVAILLE – par Colette Lamy – extrait du Trait d’Union n° 12

Dans des lettres de Maman à Granny, sa mère, écrites en 1902, je retrouve des passages intéressants sur Caro-Delvaille. C’est Maman qui écrit :

-… « Ce soir nous avons dîné chez Lucie et Adolphe qui a vainement essayé de nous convertir Lucien et moi au style de Caro-Delvaille. Et il parait que nous sommes entêtés, bornés, que nous manquons autant de goût que les Iroquois et je suis désolée, avec raison, d’être tenue en un tel mépris. « 

-… » Cet après-midi, j’ai pris rendez-vous avec Adolphe au Trocadéro pour aller voir le Che f d’Œuvre chez Caro-Delvaille. Je suis un peu ennuyée à l’idée que je devrai faire un compliment un peu tapé. Comme je ne trouverai rien à dire, je prendrai le parti de me taire. Et puis si cet artiste n’est pas banal, peut-être n’aime-t-il pas les compliments. Cela ferait bien mon affaire. « 

-… « Je ne t’ai pas encore dit que j’étais allée chez Caro-Delvaille et que j’ai trouvé en lui un homme charmant. Le portrait de Lucie et Hélène m’a frappé tout de suite par sa ressemblance. H n’y a pas trop d’originalité dans la façon d’interpréter les têtes et l’ensemble est très gracieux. Mais je ne goûte pas beaucoup la pose qu’il a fait prendre à Lucie. Je la trouve un peu trop renversée, c’est parait-il une idée bourgeoise. « 

Pour conclure, Adolphe Landry a réussi à convaincre Lucie et Berthe Lassalle. Vous connaissez le tableau qui est chez moi, a été reproduit dans le Trait d’Union n° 6 et qui est daté de 1912.

En fait Adolphe, mon oncle, était persuadé que Caro-Delvaille serait le grand peintre de ce début de siècle. H avait dit à Maman : « Ce tableau sera un jour au Louvre ». Quelle erreur ! C’est à Vuillard qu’il aurait du passer commande.

 

le canal LANDRY – extrait de Corse-Matin, numéro du 4 décembre 2019

L’association des usagers du canal de la Figarella a tenu son assemblée gé­nérale annuelle, samedi der­nier, dans la salle de confé­rence de l’hôtel Mariana, sous la présidence de Marie-Claude LANTZ assistée de David SCHREIBER, secrétaire général. Une petite cinquantaine de personnes – quasi exclusive­ment des riverains – y a parti­cipé.

Pour rappel, cet ouvrage de 1928 alimentait Calvi en eau brute depuis un captage dans la Figarella, au lieu dit Sant’Antone, à Calenzana. Sur treize kilomètres, ce ca­nal gravitationnel à ciel ouvert desservait de nombreuses propriétés avant de finir sa course en centre-ville où des citernes étaient installées.

« Notre association déplore l’absence d’entretien du ca­nal par la commune de Cal­vi, concessionnaire de cet ou­vrage d’art, explique le compte-rendu de l’AG. De­puis 2011. l’eau ne coule plus sur la majeure partie du ca­nal. bien que la prise d’eau soit toujours en service sur la rivière Figarella. Faute d’en­tretien, l’eau se perd dans des fissures. À notre connais­sance, la convention du 11 juin 1985, entre la commune de Calvi et le département de Haute-Corse, a été renouve­lée depuis, tous les douze ans, par tacite reconduction. Elle n’a jamais été dénoncée, ni par la commune, ni par le dé­partement. ni par la Collectivité de Corse, qui a succédé au département le 1er janvier 2018. Notre association exige donc que la commune de Cal­vi prenne tous les engage­ments nécessaires au respect de cette convention. « 

un courrier au maire

La dernière assemblée gé­nérale de l’association re­monte à mars 2018. Depuis, rien n’à évolué si ce n’est l’état de dégradation du canal. En l’absence d’eau, le béton se fissure toujours davantage. 11 y a deux ans déjà, la possibili­té d’un recours devant le tri­bunal administratif avait été envisagée. L’association s’est à nouveau posé la ques­tion de franchir ce cap. Collé­gialement. ses membres ont préféré adresser d’abord un courrier au maire. « Afin qu’il nous fasse officiellement part de son point de vue et égale­ment pour connaître le mon­tant alloué par la commune à l’entretien de ce canal, pré­cise Marie-Claude Lantz, la présidente de l’association. Il existe un intérêt collectif à avoir de l’eau brute, notam­ment pour l’arrosage des es­paces verts. Nous pourrions réhabiliter les vieux réser­voirs qui ont été abandonnés. Ecologiquement, est-il bien raisonnable d’utiliser de l’eau potable pour laver des bateaux et le trottoir ? L’eau à Calvi est l’une des plus chère de France… « 

11 y a quelques années, un devis effectué par une asso­ciation d’insertion réclamait 14 000 € pour la réhabilitation des 6 premiers kilo­mètres de canal. Une somme dérisoire. Mais il s’agirait davantage d’une question de volonté que de moyens.

« C’est un dossier technique et bien plus complexe qu’il n’y parait, assure Ange Santini, le maire. Il existe aujour­d’hui de nombreuses contraintes liées à la loi sur l’eau ; il est par exemple interdit de la vendre au forfait. Je crois que cet ouvrage a fait son temps, j’attends de rece­voir le courrier de l’associa­tion mais, a priori, il n’y a rien de nouveau sur le sujet. « 

L’association des usagers du canal de la Figarella sou­haite demander un finance­ment au PETR Pays de Balagne, dans le cadre de son Contrat de transition écolo­gique. Patauger dans des dos­siers administratifs, pour peut-être pouvoir à nouveau patauger dans l’eau du ca­nal. Le combat se poursuit.

J.-F.P.

pour identifier Marie-Claude :
– Timothée LANDRY et son épouse Augustine MEURON ont eu plusieurs enfants, dont Adolphe, qui a épousé Lucie THUILLIER – lesquels ont eu une seconde fille Létizia (Lala), qui a épousé Jean DELMAS – lesquels  ont eu une fille Dominique (Doudou), qui a épousé Philippe LANTZ – lesquels ont eu une fille Marie-Claude;
– par ailleurs, 
Alfred THUILLER et son épouse Blanche LESTIENNE (Grany), ont eu une seconde fille Lucie : voir la suite comme ci-dessus.

pour indentifier David : 
– Timothée LANDRY et son épouse Augustine MEURON ont eu plusieurs enfants, dont une fille, Lasthénie, qui a épousé Léon THUILLIER – lesquels ont eu une fille Ella, qui a épousé Pierre-Léger SAUVAGEOT – lesquels ont eu plusieurs enfants, dont Jacqueline, qui a épousé Michel CROUZET – lesquels ont eu plusieurs filles, dont Catherine, qui a épousé Jean-Pierre SCHREIBER – lesquels ont eu deux enfants, dont David;
– par ailleurs, 
Alfred THUILLER et son épouse Blanche LESTIENNE (Grany) ont eu un premier fils Léon : voir la suite comme ci-dessus

on remarquera que Marie-Claude, comme David, appartiennent aux deux branches LANDRY et THUILLIER.

vous pouvez aussi, sur l’écran d’accueil du présent site, en haut, cliquer sur le volet « notre site de généalogie » (petit rappel : il faut être invité – ce qui est très aisé : revenez vers nous).

Rappelons que ce canal a été construit par Timothée LANDRY en 1905 – ouvrage gigantesque sur plus de six kilomètres – pour la desserte de son vignoble nouvellement créé. 
Il a été prolongé par son fils Adolphe, alors député (de la Corse)-maire (de Calvi), qui, soucieux du bien-être collectif de la population calvaise et passant outre les intérêts immédiats de l’exploitation viticole, en doublera la longeur pour alimenter la ville en eau potable.
note : la date de 1928 citée dans l’article est celle de cette nouvelle desserte.

Voir par ailleurs l’article sur l’expérience viticole des LANDRY : cliquez ici.

Voir aussi l’ouvrage de Jacqueline SAUVAGEOT : « une vigne sur la mer », pages 261 ss.

Nous pensons que tous les lecteurs nous rejoindront pour féliciter Marie-Claude et David de leur engagement pour, ici, la remise en plein service d’une réalisation majeure de nos ancêtres. D’autant que l’animation d’un groupement de propriétaires n’est pas toujours un long canal tranquille !

une célébrité dans la famille

Ali LANDRY, Miss Louisiane, a été élue Miss USA pour l’année 1996.

La rédaction du Trait d’Union regrette de ne l’apprendre qu’aujourd’hui, mais ses capacités de surfage sur le Net sont récentes et limitées. Elle n’en adresse pas moins ses vives félicitations à notre branche de la famille, c’est à dire aux descendants actuels de Timothée LANDRY.

note : les lecteurs intéressés pourront visiter le site « pageant.com » qui comprend, en prime, les photos des autres candidates au titre.

 

bibliographie

sur Marguerite LANDRY-PICHON : il existe sur internet un très important « fonds » de données, accessible sur le site internet https://archivesfmsh.hypotheses.org/tag/marguerite-pichon-landry – il vous suffit de sélectionner cette adresse (balayez avec le clic gauche enfoncé – quand vous lâchez, le surlignage doit demeurer) – puis, clic droit, relâchez le, et clic gauche sur « accédez à …. »

sur Adolphe LANDRY : il existe sur internet plusieurs sites qui lui sont consacrés (notamment par l’Assemblée Nationale) : il suffit de taper son nom sur votre moteur de recherches

sur sa fille Hélène LANDRY-CAMPINCHI : il en va de même

sur le mari de celle-ci, César CAMPINCHI, avocat, ministre de la Marine en 1939 : il en va de même

Jacqueline SAUVAGEOT a écrit en 1980  « une vigne sur la mer » (avec Bernard RAFFALLI) – passionnante épopée de la famille, sur le fond de sa vigne – disponible sur le site FNAC (ou autre)

et en 2006, elle a publié « Ella SAUVAGEOT – l’audace d’une femme de presse – 1900-1962« – vivante et attachante biographie d’Ella –  disponible sur le site de la FNAC (ou autre)

 

le caveau familial à Ajaccio

Plusieurs lecteurs se sont inquiétés de voir, sur l’article concernant Adolphe LANDRY, que le caveau familial, au cimetière d’Ajaccio, portait la suscription « MEURON+LANDRY » – et non pas seulement « LANDRY », ou, à la rigueur « LANDRY+MEURON », par ordre alphabétique.

Recherches faites, le caveau a fait l’objet d’une « concession perpétuelle » accordée le 24 avril 1999 à Timothée LANDRY, à son épouse Augustine MEURON, et à sa belle-sœur Aglaé MEURON. 
→ voici un extrait de cette concession 

Pourquoi Timothée a-t-il choisi cette suscription ?

Par correction, pour donner la primauté à la famille de son épouse ?

Pour tenir ainsi tenir compte du fait que la famille LANDRY, certes notable dans son petit village de Saint Sulpice au Val Travers (en Suisse, près de la frontière avec la France), n’égalait pas la notoriété, à Neuchâtel, de la famille MEURON (voir plus haut) ?

Plus simplement : parce qu’il existait auparavant un caveau « Meuron » (ce qui semble résulter d’une allusion sur un document ancien) que le nouveau a remplacé et agrandi pour abriter aussi la famile Landry ?

note : le caveau contient des personnes disparues avant la délivrance de la concession : des MEURON, des LEVIE et des LANDRY – ainsi qu’une Angèle GUERINI, appelée Minini, très fidèle gouvernante (on pourrait dire « majordome » si ce mot, possiblement féminin,  n’évoquait pas une famille aristocratique ou très aisée).
Ces ancêtres ont donc été transportés depuis un autre caveau ou cimetière –  confortant la dernière hypothèse ci-dessus relative à la suscription du caveau.