données de la branche THUILLIER

sommaire :
– Jérome CHAPPEY – quelques aspects de sa vie
– Laure WEULERSSE-GARNIER et ses Porsche
– Séverine GARNIER
– Véronique LASSALLE-KEEFE : quelques souvenirs
– Marguerite ANGLADE et Charles MAMET
– ech’cricri
– Grany : encore une photo
– encore une photo de famille
– encore un peu de magie
– les constructions en bois : une boutique bien fournie

voyez aussi les pages concernant certains membres de la famille, et d’abord celle concernant Alfred THUILLIER

 

Jérome CHAPPEY

nous avons signalé, dans nos précédentes actualités, la disparition de Jérome. Voici quelques souvenirs :

Jérôme nait le 30 mai 1951.

Il est au milieu d’une fratrie entre 2 sœurs aînées, Hélène et Pascale, et 2 frères cadets, Frédéric et Emmanuel.

Après une enfance et une adolescence partagée entre Neuilly, et, pour les vacances, Hardelot et Sainte Maxime,  et après des études de droit, il entre chez Miollis (filiale de la compagnie REAL : voir plus loin)  puis chez IBM en 1974 où il fera toute sa carrière.

En charge d’une partie commerciale, il s’y fera des amitiés fortes qu’il gardera toute sa vie.

Son caractère était toujours joyeux et sympathique.

Il rencontre Marie-Pascal HERVÉ en 1972; ils  se marient en 1974.
De leur union naissent 3 enfants, Sandrine, Guillaume et Cécile.

Il aimait les voyages et n’hésitait pas, avec Marie-Pascal, à découvrir le monde.

 

Il aimait la vie, il aimait rire, il aimait sa famille à laquelle il était très attaché.

Jérôme nous a quittés le 26 septembre 2018 – il nous laisse un grand vide.

 

Laure WEULERSSE-GARNIER nous envoie ce joli rassemblement, près de chez elle à Arcachon, de quelques Porsche. Mais elle ne nous dit pas ses préférences !

 
de Séverine GARNIER  (fille de Laure, sus-nommée) –  Directrice de publication 

En septembre 2001, j’étudie au Centre de formation des journalistes à Paris. J’attrape le virus de l’information en continu…

J’aime l’info et la musique classique (j’ai fait du chant et du piano) mais ces deux-là ne s’aiment pas trop.
Peu de classique dans la presse, peu d’actu sur le web… Le classique a-t-il été endormi par une mauvaise sorcière ? Heureusement des fées de la communication et de vaillants artistes ont envie de secouer la poussière.
« Classique mais pas has been » (cliquez dessus) fondé en 2012 est ma part du combat.
J’écris également sur le classique dans Le Parisien, Sud-Ouest, Classica, et je participe régulièrement à La Tribune des critiques de disques sur France Musique.
Trois œuvres pour mon île intérieure : Le Sacre du Printemps de Stravinsky, Gai Printemps de Mel Bonis et You must believe in Spring de Michel Legrand.

 

Véronique LASSALLE-KEEFE 

Depuis Washington, où elle est établie, Véronique nous a envoyé, il y a déjà quelques années, cette belle photo où elle est entourée de ses « petits ».

Elle se remémore aujourd’hui plusieurs souvenirs de son Père :
– le décalage horaire : c’est une chose à laquelle mon père n’avait jamais pu s’habituer : il me téléphonait au mileu de la nuit !  Cela le rendait fou !  Surtout quand j’habitais San Francisco car le décalage était alors de 9 heures…  Et ensuite l’Idaho, où le décalage était de 8 heures !  Pas évident du tout.  Mais un sujet amusant à chaque fois.
– quand je travaillais chez Lassalle (comptabilité et contrôle budgétaire), papa avait mis à ma disposition une 4L bleue que je conduisais dans Paris.  Et bien, j’ai eu un accident (pas grave, des dégâts matériels) : sur l’autoroute A1 : une voiture a raté sa sortie et a fait marche arrière devant moi.  J’ai freiné, mais horreur : pas de freins.  Boum.  Tu peux imaginer le savon que j’ai pris, tout en criant mon innocence… Quelques mois plus tard, après mon mariage, Papa a emprunté la dite 4L un jour et a embouti une voiture de pompiers sur le périph. près de Clichy.  Et bien figure-toi qu’il m’a téléphoné pour s’excuser en me disant : tu avais raison, pas de freins !!!
– je me souviens aussi de sa fascination pour l’Ouest.  Grand fana de westerns, il voulait retrouver les paysages de John Ford.  Nous avons fait plusieurs voyages en Arizona, Utah et au Nouveau Mexique pour visiter les parcs nationaux.  Sa préférence était bien sûr Monument Valley et il y a pris des photos innombrables.  Il était vraiment transporté dans un autre monde et disait qu’il s’attendait à voir les Apaches attaquer à chaque canyon !

Véronique nous envoie quelques belles photos de ses récentes vacances avec son fils Philippe :

 




Philippe présente une spécialité locale : the beaver tails (les queues de castor) – c’est une pâtisserie, genre beignet, fourrée au chocolat et à la banane (mais tu peux faire d’autres choix) – les non-natifs doivent avoir le cœur bien accroché.

pour les philologues : les mots beaver et bièvre (ancienne appellation française du castor, jusqu’au XVIIIème siècle) ont la même racine indo-européenne : « bhebhrus » – une petite rivière, la Bièvre, où batifolaient les castors, coule dans Paris et à son sud-ouest – elle traverse le charmante commune de Bièvres, dans l’Essonne (aujourd’hui 91570) – son parcours urbain, canalisé, et recouvert en 1912, nous a laissé la rue de Bièvre, dans le 5ème arrondissement. 
  
Véronique et Philippe devant une des nombreuses chutes de la région :

 


Marguerite ANGLADE et Charles MAMET
 

Marguerite Célina ANGLADE nait le 31 décembre 1883 : fille de Paul ANGLADE et de son épouse Julia LESTIENNE, sœur de Blanche LESTIENNE, dite Grany, épouse d’Alfred THUILLIER.


nous ne disposons pas d’autre photo….

Elle épouse le 29 Août 1908 Claude Jean Marie (dit Charles) MAMET, né en 1879. Ils n’auront pas d’enfants.

Charles MAMET est mobilisé en 1914.

Marguerite est infirmière.

Après la guerre, ils habitent Saint CLOUD (aujourd’hui 92210), sur le flanc de la colline, face à la Seine. Curieusement, leur propriété dispose de deux entrées, à des étages différents, l’une sur la rue Dailly, qui escalade la colline, l’autre sur le rue Aude, en contrebas.

Ils hébergent lontemps l’oncle de Marguerite, Ernest Just Parfait LESTIENNE (frère de Grany, l’épouse d’Alfred), qui y décède en 1946.

Marguerite s’occupe assidûment d’une volière, et de chiens pékinois.

Marguerite et Charles disposent d’une propriété à Palaminy (Haute Garonne), aujourd’hui 31220.  

Avant 1911 (puisque nous disposons d’une publicité portant cette date), Charles MAMET fonde « La Compagnie REAL – C. MAMET et Cie »,  59 rue Richelieu à PARIS, pour l’importation et la vente de machines de bureau.

Les prospectus comportent une marque (on dirait aujourd’hui un logo) constituée d’une couronne royale.

La Compagnie vend, entre autres, l’Horo-Mémo, servant d’agenda mémorisant les rendez-vous, les actions à mener, les médicaments à ne pas oublier, etc, avec rappels sonores et lumineux.
Charles racontait à ses proches avoir dit à un spécialiste (dénommé MAURICE, polytechnicien) : « je ne connais pas la technique, mais je sais très précisément ce que je veux : à vous de le fabriquer ».

Sans doute, aujourd’hui, la fonction est assumée par une très faible partie d’un smartphone ou d’un ordinateur, mais, à l’époque, l’Horo-Mémo était révolutionnaire, et bien considéré comme tel.

La Compagnie REAL fournit des machines qui gagnent des concours.

Elle dispose rue Cépré, à Paris, d’une filiale, la société MIOLLIS, pour l’entretien et la réparation des machines.

Dès 1942, Charles MAMET s’adjoint Claude CHAPPEY (… sans doute comme possible successeur), son neveu (petit-fils de Grany).
Claude s’est rapidement absenté jusqu’à la fin de la guerre, pour y participer brillamment : voir par ailleurs. Charles a tenu à poursuivre le versement de sa rémunération pendant cette période.

La tradition imposait à Claude CHAPPEY et sa famille de venir présenter leurs voeux au couple MAMET, qui accueillait chaleureusement les enfants avec force douceurs sucrées. 

Charles a été un temps Président du Syndicat des Importateurs de Machines de Bureau. Voici un extrait de ce qu’à dit le Bureau de ce syndicat lors de ses obsèques : « S’il aimait donner généreusement son affection et ses conseils, cela ne l’a jamais empéché de conserver une modestie et une simplicité qu’appréciaient tous les privilégiés qui ont vécu près de lui ».

Il disparait en 1958. 

Sa veuve Marguerite, héritant de la Compagnie, croit de son devoir de participer à la vie de cette entreprise, recevant des clients importants, à l’agacement – réprimé – de Claude CHAPPEY, qui se savait bien capable d’assumer les fonctions de dirigeant.

Mais l’importance économique de la Compagnie s’était progressivement réduite, car elle n’avait pas eu les moyens de s’adapter à l’arrivée – la déferlante – des ordinateurs de bureau.

Claude, aidé par sa famille proche, est parvenu à stabiliser la Compagnie, et à la vendre, en 1968, à NIXDORF, l’un de fabricants qui la fournissaient.

Marguerite disparait en 1975.

Claude hérite de quelques meubles, aujourd’hui chez ses enfants.


ech’cricri 
: une fable à la sauce picarde

Nous avons retrouvé, dans les archives de la famille Thuillier, une fable qu’a du apprendre notre aîeul Alfred 

nous vous suggerons de monter le son de votre haut-parleur pour bien entendre la récitation de la f able.

Grany

Nous avons retrouvé cette photo de Grany (Blanche LESTIENNE, ici veuve d’Alfred THUILLIER) avec quelques-uns de ses petits enfants.

Dites-nous si vous ètes d’accord avec les identifications proposées – et donnez-nous votre avis sur l’année de la prise de cette photo (1930 ?). Merci à l’avance.

encore un peu de magie

Nous apprenons que le Double Fond, qui avait présenté un spectacle pour nos enfants (voir ici nos précédentes actualités) avait mis sur pieds une formation « bac + 2 » de magie.
Il est le premier au monde à délivrer dans ce domaine un diplôme reconnu par l’Etat.
Nous laissons le soin aux personnes intéressés de se renseuigner directement. 

 

encore une photo de famille

Voici une photo que nous venons de retrouver :

nous croyons reconnaitre, en partant de la gauche, après l’inconnu de dos :
– Charles MAMET, mari de Marguerite ANGLADE, cousine issue de germaine de Blanche LESTIENNE, épouse d’Alfred THUILLIER
– Adolphe LANDRY, mari de Lucie, fille puinée d’Alfred
– Maurice LAMY, mari de Colette LASSALLE, l’une des filles de Berthe, fille ainée d’Alfred
– Hélène LANDRY, fille d’Adolphe, épouse de César CAMPINCHI
– César CAMPINCHI
– Jean LASSALLE, fils de Berthe THUILLIER, épouse de Lucien LASSALLE
– un parent inconnu

– date : nous pencherions pour 1930

– lieu : nous pencherions pour Vignacourt

Nous apprécierions toute information de votre part quant aux personnes représentées (notamment l’inconnu de droite), à la date, au lieu – merci à l’avance.


Les constructions en bois

Vous qui rêvez de revenir à l’âge heureux des cabanes avec son peuple inoffensif de poupées, doudous et jouets en bois, rendez-vous à Mirepoix en Ariège (ravissante ville : très belle cathédrale gothique), en occitanie cathare, en dessous de la ville de Toulouse. abritant Pile&Face, une boutique placée sous le signe du jeu, pour tous les âges, toutes les bourses, tous les goûts.

Cette boutique est animée par Igor et Chandra CHAPPEY, Leur spécialité : les jeux. Leur plus grand plaisir : jouer. Leur projet : jouer avec vous !

La boutique ressemble à la caverne d’Ali Baba et fonctionne comme une machine à retrouver le temps jamais perdu des dînettes, petites voitures, panoplies de chevaliers, jeux de société, casse-têtes, mobiles et boîtes à musique pour rêver, et d’autres merveilles dont le souvenir accompagne la vie.

Ceux qui ne pourraient pas faire le voyage à Mirepoix visiteront le site de Pile&Face. (cliquez ici

Pour situer Igor dans la famille : Alfred THUILLIER et son épouse Blanche LESTIENNE (Grany) ont eu une première fille Berthe, qui a épousé Lucien LASSALLE – lesquels ont eu plusieures filles, dont Germaine, qui a épousé Joseph CHAPPEY – lesquels ont eu plusieurs fils, dont Marc, qui a épousé Florence LAUER – lesquels ont eu plusieurs enfants, dont Igor.
Vous pouvez aussi, sur l’écran d’accueil du présent site, en haut, cliquer sur le volet « notre site de généalogie » (petit rappel : il faut être invité – ce qui est très aisé : revenez vers nous).

à l’occasion d’un passage, Colombe, sœur d’Igor, et qui a le sens de la famille, a participé à la promotion en se présentant comme chevalière (pourquoi pas ! ) prète à l’adoubement.

 

Alfred THUILLIER : sa sépulture
nous publions ces données à seule fin d’en garder trace pour les générations futures

situation
cimetière du Père Lachaise à Paris
sur le terre-plein devant la Chapelle
en tournant le dos à la Chapelle : à droite, au premier rang, avant-dernière sépulture

posé sur le dessus
buste d’Alfred THUIILIER 1839-1912 (d’après son acte de naissance et son contrat de mariage, ses prénoms étaient : Joseph Alfred)

inscriptions sur le côté droit
Léon THUILLIER 1873-1901 – fils d’Alfred
Alfred THUILLIER 1839-1912
Paul LANDRY 1901-1929 – petit-fils d’Alfred – « inhumé à Ajaccio » (ceci est confirmé par la présence du cercueil correspondant dans la chapelle Meuron-Landry à Ajaccio) – voir ici (et faites un peu défiler) sur de précédentes actualités, un article sur cette chapelle
Madame Alfred THUILLIER née LESTIENNE 1853-1936 (Grany)
Madame Lucie LANDRY née THUILLIER 1877-1954 – Lucie, l’une des deux filles d’Allfred, a bien été inhumée ici, mais elle a été exhumée en 1956, à la mort de son mari, Adolphe, et transportée avec lui à Ajaccio : leurs deux cercueils sont effectivement déposés dans la chapelle familiale ci-dessus – une mention similaire à celle de leur fils Paul aurait dû être gravée au Père Lachaise ! )

inscriptions sur le côté gauche
Léon LESTIENNE 1869-1873 – beau-frère d’Alfred
Francis THUILLIER 1847-1879 – frère d’Alfred
Irénée LESTIENNE 1825-1879 – beau-père d’Alfred (on peut noter que ce prénom, très masculin, est orthographié « Iréné » sur le contrat de mariage d’Alfred THUILLIER)
Vve Irénée LESTIENNE née Céline PIGIS 1830-1901 – belle-mère d’Alfred (d’après le même contrat, le prénom était « Coelina »)
Eugène THUILLIER 1850-1915 – frère d’Alfred

inscriptions sur la face arrière
CAP n° 705 année 1879