nouvelles actualités de la branche Thuillier

SOMMAIRE :
– Jérôme CHAPPEY
– Catherine LAMY-SPALTER 
: quelques souvenirs
– un grand honneur : Odile WEULERSSE
– Vignacourt :
compléments
– Lala : rappel 
– un peu de magie : une sortie familiale
– le bénévolat éducatif : Zélie ALCHAMI
– appel à souvenirs : photo mystère

 

Jérôme CHAPPEY 
Jérôme nous a quittés le 26 septembre 2018.
Nous comptons présenter quelques souvenirs dans nos prochaines actualités.

 

Catherine LAMY-SPALTER 

Le 28 décembre, l’année 2018 s’est terminée avec la disparition de Catherine SPALTER, née le 22 janvier 1929, fille ainée de Colette (LASSALLE) et de Maurice LAMY, professeur de médecine, pédiatre reconnu, qui a fait l’objet de plusieurs articles dans le Trait d’Union, dont un également paru dans la revue Ridendo, faite par des médecins pour des médecins. Voyez le Trait d’Union n°8 page 12 dans le volet « archives ».

Quelques photos souvenirs.
Ici avec ses cousins Marc et Bamy CHAPPEY :


Quelques années plus tard sur la plage d’Hardelot, sans doute en plein été comme le montre la tenue vestimentaire, où, comme le faisait très justement remarquer son cousin Claude CHAPPEY, «le lecteur appréciera le talent artistique hérité de sa mère et les prescriptions médicales conseillées par son père». Voyez le même Trait d’Union n°8 dans le volet « archives ».

Puis vient le temps de la rencontre avec Jacques :

Et, en 1957 :
Voici la photo illustrant son permis de conduire californien en 1961, à 31 ans :

Frédéric CHAPPEY, son neveu, a retrouvé un poème de Joseph CHAPPEY, oncle de Catherine :

En faisant des recherches, nous avons retrouvé un texte que Catherine avait rédigé en vue d’une publication dans le Trait d’Union. Nous ne l’avions pas fait à l’époque : il n’est pas trop tard ! On y reconnait son humour et sa formation !

Et puis nous faisons un saut dans le temps et nous en arrivons à cette triste fin d’année 2018, le décès de Catherine.

Voici les textes qui ont été lus à l’occasion de la cérémonie d’adieu.

Texte de son frère Didier : 
Pour toi Cath.
La vie nous a séparés.
La vieillesse nous rattrape mais les souvenirs d’enfance sont toujours présents.
Souviens toi comme miss Ena nous a dorlotés, élevés, aimés. Et surtout les vacances à Hardelot et à Vignacourt, toi seule fille au milieu d’une horde de cousins turbulents et endiablés.
Puis ce furent les baignades dans la Vienne lors de nos longs séjours à St Germain.
Malgré ton caractère bien trempé, j’admirais cette grande sœur plus âgée de trois ans, plus affirmée, plus décidée que moi.
L’exode au Moulleau, le lycée d’Arcachon où tu te rendais à travers bois guidée par Papa Jo.
Tout cela est bien loin mais toujours présent dans nos cœurs.
A toi Cath, de la part de Dodz.

Texte de son cousin Philippe CHAPPEY,
Chers amis,
Au moment où nous disons un dernier Au Revoir à notre chère Catherine, je vous demande la permission d’évoquer encore une fois sa mémoire en traitant de quelques jalons de jeunesse de sa riche vie.
Les seules fois où nous vécurent sous le même toit furent des périodes de vacances. Ce sont souvent celles-ci qui sont l’occasion de souvenirs marquants. Tout tient au fait que les sœurs Lassalle étaient unies et que Tante Colette, sa mère, était assez généreuse pour recevoir les garçons de sa sœur Germaine et vice-versa.
Ce sont les vacances d’été, avant la guerre, à Hardelot dans la villa Les Beaux Jours, avec Catherine sur la plage se baignant avec son frère Didier et les fils CHAPPEY. Comment oublier sa miss Ena, écossaise blonde, amie de la Miss des filles LACROIX, anglaise à la peau claire et aux cheveux auburn. Il y avait là une bande d’enfants joyeux.
Ces vacances se poursuivaient à Vignacourt avec le même déjeuner en commun dans la salle à manger des enfants piaillant ensemble malgré les Miss et Teta. Catherine était une peu seule, seule fille de son âge, mais il y avait les balades à vélo. Elle était la chérie de Granny, notre arrière grand-mère.
Puis ce furent les vacances à Saint Germain sur Vienne, pendant la guerre. Nos distractions étaient les bains dans la Vienne, les parties de tennis, la préparation des exposés à faire à tour de rôle au moment du déjeuner. Je me souviens que l’année du débarquement je fus chargé de lui donner des répétitions de maths, en échange elle me jouait au piano Nuages et Minor Swing de Django Reinhart.
Après la guerre il y eut encore pour moi des séjours prolongés dans la maison de Triel pendant les vacances scolaires. J’ai déjà raconté dans le Trait d’Union les agréments de ces séjours.
Puis Catherine organisa quelques soirées dansantes rue de Varenne où l’on rencontrait des filles et fils de Professeurs de médecine fort sympathiques. Catherine et moi organisâmes une grande soirée dansante boulevard Flandrin.
C’est alors que Catherine rencontra l’homme de sa vie et qu’après s’être mariés, ils partirent aux Amériques. C’est une autre histoire qui commence sur laquelle je n’ai aucun souvenir.
Après leur retour en Europe, j’admirais de loin la personne cultivée et respectais infiniment le Professeur qu’elle était devenue.
Ces dernières années, nous correspondions régulièrement sur deux sujets principaux : l’ordre du jour de l’assemblée générale annuelle du 4 rue Théodore de Banville et la facture d’entretien de la sépulture LASSALLE au Père Lachaise et cela en toute confiance et affection mutuelle perpétuant l’ambiance familiale et unie dans laquelle nous avions vécu notre jeunesse.
Je sais que sa vie fut riche et dense. Mais je n’en connais que les grandes lignes. D’autres seraient plus compétents pour en parler.
Mais je suis certain que tous ceux qui l’ont approché en ont le souvenir d’un être intelligent, compréhensif et chaleureux et n’auront pas oublié sa façon de rire, si personnelle, s’ils ont eu l’occasion de l’entendre.
Et c’est ma conclusion, émue.

Anthony
En guise de conclusion une photo, très émouvante, une des dernières de Catherine.
Elle y est avec Anthony, jeune homme suisse qui effectuait son service national obligatoire, non dans l’armée car il avait eu un problème de genou, mais à sa demande, dans une maison de retraite, celle où se trouvait Catherine.

« Il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous » disait Paul ELUARD.  Ce fut une rencontre incroyable, vous lirez la lettre de ce jeune civiliste qui était tellement ému. Deux très belles âmes : jugez vous-mêmes.

Chère Madame SPALTER,
Votre départ m’a laissé sans voix. Je n’arrive toujours pas à y croire. Mais je sais que là où vous êtes, vous serez en paix. Je n’ai pas les mots pour décrire notre amitié mais je sais qu’elle était forte et sincère.
Vous faire sourire était la plus belle chose qui soit et ma plus grande satisfaction.
Vous étiez ma source de motivation, ma conseillère, et grâce à vous, aujourd’hui je sais ce que je veux dans ma vie.
Ensemble nous étions deux petits jeunes qui se racontaient tout, comme des meilleurs amis, c’est là que j’ai compris que l’amitié n’avait pas d’âge.
Vous accompagner a été la plus belle chose qui me soit arrivée et je sais que même si je ne pourrai plus être à vos côtés, les anges sauront prendre bien soin de vous, j’en suis sûr. Des anges comme votre mari.
Je sais que de là-haut vous continuerez à veiller sur moi mais surtout sur votre merveilleuse famille qui vous aime tant.
Vous êtes la plus belle rencontre que j’ai faite dans ma vie et vous resterez toujours dans le cœur de chacun d’entre nous. Vous allez nous manquer Catherine. Bon voyage Madame Spalter.
Anthony.

 

un grand honneur 

Odile WEULERSSE s’est vu décerner le grade de chevalier dans l’ordre national de la légion d’honneur – à l’instigation de Jean-Michel BLANQUER, Ministre de l’Education nationale et de la Jeunesse – qui lui a remis son insigne le 12 mars 2019.

Lisez ici ici la transcription du discours du Ministre.

Et voici la fin de son allocution : 
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pour l’anecdote : le ruban qu’on épingle comporte une redoutable agraphe :

Le Règlement demande aux Dames de porter une veste : il n’est pas question de demander à la personne qui épingle de passer délicatement son autre main sous une robe légère.


Vignacourt 

Nous avons retrouvé deux documents qui évoquent la triste fin de notre chateau familial – il s’agit :
     – du discours prononcé par Maurice LAMY à l’accasion de la remise du chateau à la Municipalité de Vignacourt;
     – d’une lettre du Préfet de la Somme expliquant l’impossibilité de conserver cette propriété.

Et vous trouverez ici quelques souvenirs d’Olivier LANTZ, où il parle de sa Grand-Mère « Lala, qu’il appellait GrandLala, ou plus simlplement GLL.


Lala
 (Létizia LANDRY-DELMAS) : pour ceux qui ne l’auraient pas lu dans les actualités des branches LANDRY ou DELMAS, vous trouverez, en cliquant sur le surnom, une évocation de la vie de notre chère parente.

Remarque : Lala était aussi bien Thuillier, par sa mère, que LANDRY, par son père, et DELMAS, par son mariage.

 

un peu de magie

Le 24 mars 2019, une vingtaine d’enfants de 5 à 12 ans, accompagnés d’autant de parents, ont participé à un spectacle de magie dans un théatre spécialisé, le Double Fond à Paris.

La salle était petite, pleine et, avant le début, papotante.
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Après une démonstration de plusieurs manipulations, les enfants ont été invités à réaliser eux-mêmes quelques tours.

Ils en sont sortis en connaissant les bonnes manières, entre autres, de manipuler un jeu de cartes – ou de lancer en l’air un foulard sans les mains.

 

note : nous ne voulons pas multiplier ici les vidéos, pour ne pas divulguer les tours, et, accessoirement, parceque les vidéos sont très gourmandes en mémoire !

Chaque enfant est reparti avec un CD expliquant quelques manipulations supplémentaires.

Le spectacle a été suivi d’un gâteau d’anniversaire – étant précisé qu’en fait, pour des raisons pratiques, il y avait plusieurs gâteaux prédécoupés – et que nous en sommes encore à nous demander de qui ou de quoi nous fêtions l’anniversaire ! et si ce n’était qu’un prétexte : le gâteau seul importait.

Voici quelques commentaires de parents après le retour à domicile : 
     – de Géraldine L. : toute la soirée, Louise a fait le tour du foulard à son père (qui n’assitait pas à la séance).
     – de Pierrette C. : en voyant quelques premières photos, je viens de comprendre pourquoi mon adorable petit neveu Octave DIAMANTIS a réussi devant moi un admirable tour de passe-passe en me sortant les 4 as après avoir bien battu son jeu de cartes – quelque temps après ce fameux après-midi au Double Fond.
     – de Marion C. : Lundi sortie de l’école : les garçons sont dans un état d’exaltation inhabituel. Certes, ils sont sujets aux émotions intenses mais là ils atteignent des sommets.
À deux voix, ils réclament des cordelettes, un mouchoir pas trop grand mais très fin… Croyant qu’il s’agit d’un banal phénomène d’excitation quantique,  j’applique le remède ordinaire : une grosse portion de viennoise au chocolat pour chacun. Loin d’endiguer la crise, ce goûter l’aggrave. Ils hurlent de plus belle mais cette fois en postillonnant une révoltante bouillie chocolatée.
Ils détaillent leurs exigences : il leur faut là tout de suite, sur le parvis de la gare de l’est, un ordinateur en état de marche avec lecteur de CD pour visionner des disques qu’ils cachent dans leur cartable pour que leur mère ne les voient pas.
Cinq stations de métro plus tard, toute une voiture de la ligne 7 sait que Philippe mange des bonbons même pendant le spectacle de magie et que deux enfants se sont levés, par politesse, pour l’imiter, et que les parents ont fait de grands gestes pour les renvoyer à leur place – ces gens là ne savent pas vivre – mais que Philippe est un gars très bien qui installe les enfants devant et les parents derrière et achète les bonbons en gros. 
Vers l’heure du dîner, j’ai une vision plus claire des événements. Ils ont participé à un spectacle de magie à moins qu’il s’agisse d’un spectacle magique. Leur mère n’ayant pas pu assister à la séance, ils ont le projet de lui en proposer leur version personnelle. Pour ce faire, ils comptent sur le CD offert à l’issue du spectacle qui présente non seulement les tours de magie mais aussi, oh miracle, les explications ! Et sur ma discrétion puisqu’ils vont répéter chez moi pour que la surprise soit complète.
L’heure tardive nous ayant obligés à remettre l’exécution de ce projet, le mercredi suivant est intégralement consacré au visionnage des tours et à l’entraînement des deux magiciens. 
Après leur départ, je n’ai pas pu mettre la main sur les allumettes, les cartes à jouer, mon foulard de soie, un verre à pied et même un rond de bière. J’en ai déduit qu’ils avaient déjà acquis une grande habileté dans l’art de faire disparaître les objets. J’attends maintenant qu’ils perfectionnent la technique capable de faire réapparaître mes affaires !

Et voici quelques dessins originaux : 

 

 

le bénévolat éducatif

Voici un témoignage de Zélie ALCHAMI (descendante d’Alfred THUILLIER comme de Timothée LANDRY) :

Pendant plusieurs années, j’ai regardé ma mère traduire les demandes d’asile des syriens qui arrivaient jusqu’en France. Des centaines de récits, tous plus tristes les uns que les autres. Des gens venus chercher l’espoir d’une nouvelle vie mais qui portent un poids de malheurs immense. J’ai vu ma mère porter ce poids : en sauvant (oui elle en a sauvé bon nombre !) ces gens elle a pris de plein fouet leurs histoires qui sont devenues un peu la sienne.

Je voulais aider aussi, pourtant je craignais d’être grignotée également par la dure réalité de la condition des migrants -comme on les appelle- en France. Héritage de famille sans doute, j’ai choisi l’enseignement. Suivant une amie, je me suis inscrite en mai 2018 au BAAM, le Bureau d’Accueil et d’Accompagnement des Migrants, association à but non lucratif active depuis quelques années à Paris. Avec mon petit bagage de formation à l’enseignement du « français langue étrangère » (Fle),  j’ai commencé à donner entre 2 et 5 cours par semaine, de deux heures chacun. Ce fut une révélation.

Une bonne ambiance de classe, une convivialité, un appétit de comprendre se sont vite installés. Les cours organisés par le BAAM sont un peu particuliers : aucune inscription, aucune contrainte, les élèves débarquent à tout moment de l’année et peuvent disparaître aussi vite. Certains viennent à tous les cours sans exception et sont toujours là un an après. Chaque classe est un mélange sans cesse renouvelé d’origines, d’âges, de niveau d’éducation, de conditions sociales différentes.

Dans ma relation aux « élèves », de 16 à 60 ans, je suis leur professeur. Je leur transmets une langue et une culture que j’aime et dans lesquelles j’aimerais qu’ils soient accueillis. Face à moi, des sans-papiers, des réfugiés statutaires, des personnes en attente de réponse parfois pendant très longtemps. Certains ont traversé plusieurs pays et plusieurs mers et d’autres sont venus en avion avec un visa. Ceux qui ont vécu l’horreur côtoient les étudiants venus passer quelque temps ici. Pour la plupart je ne connais rien de leur histoire, tout juste leur pays d’origine. Notre rapport n’est pas celui des préfectures, des formulaires, des attentes de RSA, de CMU et des problèmes d’hébergement. Je ne suis pas là pour leur trouver des papiers ou un travail, et je crois qu’eux comme moi apprécions ces moments de répit dans le tourbillon de leurs vies parfois si difficiles.

Bien sûr, au fil du temps on apprend à se connaître, à s’apprécier. On forme maintenant une vraie petite classe où nous accueillons les nouveaux avec entrain. Je regarde avec joie et un certain attendrissement les maliens, tchadiens et congolais qui sont au cours depuis longtemps dialoguer (en français !) pleins de curiosité avec les mexicains, colombiens et brésiliens qui viennent d’arriver. Pour chacun, je fais régulièrement un CV, j’appelle la CAF, je trouve une chambre, j’apporte des livres. Une relation simple, amicale dans une salle de classe qui est un peu notre sanctuaire, notre « safe place ».

Au dernier cours, je leur ai lu le poème de Paul Eluard, « Liberté ». Ils ont adoré.

Elisa CHAPPEY, qui a eu connaissance de ce texte avant sa publication, en a fait le commentaire suivant :
Magnifique texte !!! Chère Zélie, je ne te connais pas, mais toutes mes félicitations pour la qualité du contenu et de l’écriture !!!
Ton texte me touche d’autant plus que moi aussi j’étais professeur de Fle, en Argentine, où j’ai longtemps vécu… 
A te lire je me suis dit que “ton” Fle était beaucoup plus utile que le mien, sans pour cela, bien entendu, dénigrer le Fle que j’ai pratiqué avec tous  types d’élèves  qui avaient en commun, et pour différentes raisons personnelles ou professionnelles, leur intérêt pour la langue et la culture françaises…
Mais le tien ouvre des portes, rassure, redonne une identité perdue en chemin, rappelle la dignité de chacun…
BRAVO!!!

Et voici la réponse de Zélie :
Elisa, tes compliments me touchent ! Merci. Contente de partager ça avec cette grande famille !

Nous serions très heureux de recevoir vos témoignages sur ce merveilleux sujet – et vos commentaires sur le texte de Zélie – et vos photos.

 

appel à souvenirs

Pourriez-vous, sur cette photo, identifier les personnages et situer le lieu et l’époque ?
Nous pouvons vous prêter l’exemplaire en notre possession, si vous voulez le voir à la loupe.

Nous devons ajouter que notre tirage est encadré d’une petite bande dorée et qu’il est plaqué sur un carton vert – précisément comme d’autres photos en notre possession, qui représentent Vignacourt ! notre photo-mystère aurait-elle été prise au Bois de la Chaussée ? mais la partie gauche représente un terrain en pente, alors que le Bois était plat ! Nous savons par ailleurs que la maison de ce Bois a brulé : celle représentée était-elle la première ? ce qui expliquerait que les anciens de la famille ne la reconnaissent pas – et la pointe à droite est-elle bien d’un bateau ? car il n’existe pas de lac ou rivière à moins de plusieurs kilomètres !