nouvelles actualités de la branche DELMAS juin 2020

sommaire
petits souvenirs du confinement (anonymes)
Lucas est arrivé : Camille LANTZ et Mathieu WENZEL
télétravail en confinement : Sophie DELMAS
ma grand mère russe : Marguerite BURCKARD-DELMAS
l’assurance des accidents du travail : Hippolyte MARESTAING et Lucien DELMAS
encore un sport insolite : Pierre DELMAS et Claude SURZUR
une rencontre imprévue : Lala (Létizia LANDRY-DELMAS) et Maurice LAMY 
une petite balade en voiture : Adrien DELMAS
nos églises et cathédrales médiévales : leurs batisseurs

 

petits souvenirs du confinement : que faire en un confin, à moins que …
… l’on ne songe


… l’on ne réquisitionne la famille pour confectionner des blouses de protection

… l’on ne dépouille

… l’on ne songe à reprendre des études

… l’on ne perfectionne son écartement

… l’on ne se fasse inviter chez soi (pourquoi pas !) par son fils

ces souvenirs ont déjà été publiés dans d’autres branches 

 

Lucas est arrivé !
le 8 avril 2020.


Grandes félicitationns à ses parents : Camille LANTZ (en remontant : Olivier LANTZ, Dominique DELMAS-LANTZ, Létizia LANDRY, Adolphe LANDRY et son épous Lucie THUILLIER, donc Timothée LANDRY et Alfred THUILLIER) et Mathieu WENZEL – ainsi qu’à son frère Samuel, qui aimerait pouvoir bientôt jouer avec lui .

 

souvenirs de télétravail en confinement
                                                                                       voici le témoignage de Sophie DELMAS  
Malgré une légère baisse de candidatures en cette période particulière (avril 2020), nous maintenons nos postes ouverts actuellement et nous restons mobilisées 👌💪

Comment travaille-t-on en confinement ?
– d’avantage de messages Teams & Calls Visio – on laisse plus la place aux apartés sur nos vies perso;
– on s’adapte au niveau des horaires de travail (plus besoin de se lever à 7h du mat’ : ça, c’est plutôt cool ! 😛, on s’autorise à prendre le petit-déjeuner devant notre PC etc. – certains s’essayent même à la cuisine, du jamais vu…!);
– on peut s’installer au soleil pour travailler 💻😎 (oui oui, on travaille vraiment : preuves à l’appui !)

;
– on a des points d’équipe tous les 2 jours : on échange sur nos activités etc.;
– on s’accorde des petits moments sympa et conviviaux, comme par exemple des « petits déj. RH » en Visio ou encore des « Apéro Visio » (en bons -bonnes- Français(es), on ne se laisse pas abattre !! 😝🍺)

Pour situer Sophie, en remontant : Jean (junior), Philippe, Jean (sénior), Lucien – et Létizia Landry-Delmas, Adolphe Landry, Timothée – et Lucie Thuillier-Landry et Alfred. 


ma grand mère russe
                                                                                           par philippe  Delmas

C’est ainsi que je l’ai mémorisée quand j’étais môme. Mais elle n’était pas russe, elle était née là-bas.

Son père, Maurice Prosper BURCKARD, chef de bureau à la Compagnie des Chemins de fer de l’Ouest (donc : bien avant la création de la SNCF), avait été détaché en 1857 auprès de la Grande Société des Chemins de Fer Russes à Saint PETERSBOURG (capitale de l’Empire Russe à l’époque). pour participer à la création de la ligne de Saint PETERSBOURG à VARSOVIE. 

Il était parti avec son épouse, qui, le 25 septembre 1863, a eu sur place un enfant : Marguerite Lucie Georgette (laquelle, bien longtemps après, a épousé Lucien DELMAS, mon grand père).

Marguerite a été ondoyée le 30 décembre 1863 et baptisée le 31 janvier 1865 à l’Eglise Catholique Romaine de Sainte Catherine, Vierge et Martyre, à Saint PETERSBOURG (à l’occasion d’un voyage, j’ai vu cette église et rencontré une assistante, parlant un français parfait, qui a regardé avec passion le certificat que je lui montrais, car les « communistes » avaient pillé toutes les archives).


sur cet acte, le père est prénommé Prosper, Maurice, conformément à son état civil de naissance – par la suite, la plupart des
documents dont nous disposons, y compris des actes notariés, portent les prénoms dans l’ordre : Maurice, Prosper.

Maurice BURCKARD, qui s’est trouvé sans grande activité pour la Grande Société, est devenu l’agent sur place de fabricants français de locomotives, wagons, et autres équipements.

En 1872, il est revenu en France avec sa famille (il a réintégré la Compagnie des Chemins de fer de l’Ouest).

Il avait rapporté quelques souvenirs, dont une superbe peau d’ours, gueule ouverte, à la belle denture, qui nous terrifiait. 

Un souvenir : un samovar.

Marguerite a eu trois enfants. Elle est devenue veuve en 1931. Elle a été recueillie par son fils François et sa bru Taty, à Franc près d’Agen. Elle nous a quitté en 1955.

 

l’assurance des accidents du travail

Jusqu’à la fin du 19ème siècle, un ouvrier accidenté, pour obtenir réparation, était obligé, conformément aux règles générales du droit, d’intenter un procès à son employeur devant les tribunaux – il devait prouver la faute de son employeur.

En pratique, de tels procès étaient rares. En particulier, dans le cas d’un accident ayant entrainé la mort, il était diffile à la veuve de rassembler les preuves nécessaires.

On invoquait « les risques du métier ». La situation, aujourd’hui considérée comme lamentable, était alors admise, socialement et moralement.
Dans un autre domaine, souvenez-vous que l’esclavage n’a été officiellement aboli qu’en 1841    (… avec une indemnisation des propriértaires !).

Dès 1861, la société d’assurances La Préservatrice, dont le directeur-fondateur était Hippolyte MARESTAING (voir sa place dans notre arbre généalogique sur le site abrité par My Heritage, ou bien cliquez ici) proposait aux industriels d’allouer à leurs ouvriers accidentés, automatiquement, sans qu’il y ait recherche de faute, une somme forfaitaire, variable selon la gravité de l’atteinte, et qui figurait dans un Règlement affiché dans les ateliers. Les primes étaient à la charge de l’employeur.

Bien entendu,  l’accidenté ou ses ayant-droits pouvaient demander plus devant les tribunaux, mais l’expérience montra qu’en pratique, dans une majorité de cas, les sommes forfaitaires étaient acceptées par les victimes ou retenues par les tribunaux.

voici un exemple du papier à lettres        

« Telle était, en ses grandes lignes, l’économie de la police que La Préservatrice, à force de recherches, d’essais pratiques. de travail et de sacrifices d’argent, a réussi, malgré une législa­tion peu favorable, à faire entrer dans les habitudes des chefs d’entreprises et des groupes les plus variés de travailleurs. C’est ainsi qu’à la fin du siècle La Préservatrice assurait 38.103 établissements ». (extrait d’une note d’Hippolyte).
Nous pouvons être fiers de l’action de notre parent en faveur d’une telle avancée sociale.

Laquelle a abouti à la promulgation d’une loi : prise à l’instigation active d’Hippolyte MARESTAING, la loi du 9 avril 1898 a rendu obligatoire l’indemnisation par l’employeur des accidents du travail. Sans qu’il soit nécessaire de preuve.

En contrepartie de cette responsabilité « objective », l’indemnisation était réduite – à la moitié du gain de l’ouvrier, à l’origine ; la réduction a été largement et progressivement diminuée par la suite.  Et l’allocation ne comprenait aucune indemnisation de la « douleur » (le « pretium doloris »).
Aujourd’hui, ce principe est souvent oublié par des commentateurs, qui voudraient une indemnisation plus complète.

Par exception, pouvaient donner lieu à une indemnisation intégrale, ou à sa suppression,  les accidents dus à la faute intentionnelle ou inexcusable de l’employeur comme de l’ouvrier.
La faute intentionnelle est celle qui relève du Code Pénal.
La faute inexcusable se définit comme « d’une gravité exceptionnelle, dérivant d’un acte ou d’une omission volontaire, de la conscience du danger que devait en avoir son auteur, de l’absence de toute cause justificative ».
L
es recherches en faute inexcusable de l’employeur donnent lieu à de nombreux procès.
Les fautes de l’ouvrier sont plus rares – exemples : rixe entre ouvriers, avec faute de l’agresseur – blessure en cassant un carreau du  magasin pour vouloir y voler du matériel.

Quant aux frais médicax, chirurgicaux, et pharmaceeutiques : il étaient pris en charge.

Limité au départ aux établissements industriels, le champ d’application de la loi a été progressivement étendu à toutes les activités professionnelles, y compris domestiques – aux maladies professionnelles – et aux accidents survenus pendant le trajet entre le domicile et le lieu du travail.

L’assurance n’était pas obligatoire. Mais elle était largement pratiquée – jusqua la loi du 30 octobre 1946 qui a abroge celle de 1898  et a intègre l’assurance contre les risques professionnels dans les missions de la Sécurité Sociale.
Les  compagnies d’assurances y ont perdu une bonne part de leur activité.

Rappelons que cette branche de la Sécurité Sociale est toujours à l’équilibre, car intégralement et exclusivement financée par les employeurs.

Revenons à La Préservatrice : Hippolyte MARESTAING a appelé à ses côtés son neveu, Lucien DELMAS (celui que nous nous sommes donnés comme origine de notre branche familiale), qui a pris sa suite. Et à la disparition de Lucien, c’est son fils, Jean DELMAS (sénior !), déjà secrétaire général, qui a pris sa suite.  Jean DELMAS a du abandonner ses fonctions en 1938, avant sa mobilisation en 1939.

                                                           

 


encore un sport insolite

Pierre DELMAS, avec Claude SURZUR, ont cru devoir un peu innover en pratiquant une « tyrolienne » à Val Thorens – petite remarque : il y a deux gares intermédiaires – donc 3 arrêts assez brutaux ! – vitesse de 70 km/h – réduite à néant en deux secondes.

à la lecture du projet, Philippe, père de Pierre, s’est souvenu avoir pratiqué des tyroliennes pendant son service militaire, mais sans réceptionniste attentionné, et avec un cable attaché, en bas, sur un poteau : il fallait penser à lacher la poignée un peu avant …

 

 

une rencontre imprévue

 Nous avons eu l’occasion de publier un aperçu de la vie de Lala (Létizia LANDRY-DELMAS : voir ici) – et d’y indiquer qu’elle s’était engagée en 1945 comme AFAT – en fait : conductrice de poids lourds – dans la 1ère Armée.

Nous venons de retrouver son agenda de poche : en voici deux extraits, concernant sa rencontre imprévue avec Maurice LAMY  (son cousin germain par alliance).

         

 

L’histoire ne dit pas ce qu’ont pensé les officiers du mess en voyant leur colonel inviter une simple auxiliaire (AFAT = Auxiliaire Féminine de l’Armée de Terre) et la voir bavarder à tu et à toi avec un officier supérieur (Maurice LAMY était commandant).

 

 

une petite balade en voiture 

Pour se reposer de ses études (voir les précédentes actualités en cliquant ici), Adrien DELMAS s’est offert une petite promenade en voiture (a road trip) en Australie et en Nouvelle-Zélande – attention : on roule à gauche !

 Il a eu le bonheur de voir :
– des colonies de phoques et des troupes de dauphins:
– des lacs aux eaux turquoises;
– des grottes avec des vers luisants, et de ces mêmes vers au plafond des chambres d’hôtes;
– des piscines naturelles d’eau chaude;
– un lac nommé « champagne pool » car plein de bulles dues à l’activité volcanique.

En voici quelques souvenirs :

 

 

Et, pendant quelques semaines, il s’est fait embaucher comme conducteur d’une très discrète limousine (on dit : « limo » en bon anglais) qui faisait la navette entre la ville de Taupo, dans le nord de la Nouvelle-Zélande, et son aéroport, terminal de vols réguliers et centre de parachutisme (« skydiving »).

Il en a profité pour faire quelques sauts – attention : les altimètres sont en pieds !
L’inscription sur le flan de la « limo » propose le tandem : on est saglé à un moniteur. C’est la pratique habituelle pour les touristes.
Mais le centre accepte bien évidemment les autres pratiques, dont le « solo » cher à Adrien.
Ils proposent jusqu’à 18.500 ft (feet – en Français : pieds), soit 5.600 m – alors qu’en France on se limite généralement à 4.000 m. Le saut en est rallongé de quelques secondes. En sautant en France à 4.000 m, je m’étais habitué au temps de chute libre à cette altitude et du coup j’avais une certaine notion du moment où il fallait ouvrir le parachute. En sautant plus haut on se surprend à regarder l’altimètre en pensant arriver bientôt au moment de l’ouverture alors qu’il reste encore du temps. Remarque : en sautant de plus bas il faut être plus vigilant et regarder l’altimètre plus régulièrement.
Au-dessus de 15.000 ft, tous les passagers (moniteurs, parachutistes solo et clients de saut en tandem) doivent porter un masque à oxygène.
Les masques sont solidaires de l’avion. Lorsqu’on approche du point de largage, le pilote envoie un signal pour dire d’ouvrir la porte de l’avion et de se tenir prêt : c’est à ce moment qu’on retire le masque.

 

nos églises et cathédrales

il y a maintenant plus de dix ans, philippe DELMAS (qui adore traiter de sujets dont il ne connait rien) s’est posé des intérrogations profondes sur les églises (et cathérales) médiévales : comment a-t-on osé construire des édifices aussi minces et aussi hauts ? qu’est-ce qui différencie les églises romanes et les cathédrales gothiques ? etc.

Il en est résulté de très belles balades à travers la France, et un petit ouvrage que vous trouverez en cliquant ici

 

avant de nous quitter, et si vous ne l’avez pas déjà fait, voyez si des articles pourraient vous intéresser dans les dernières parutions des autres branches :

sommaire des dernières actualités de la branche LANDRY – mai 2020
– un ancêtre marin : Augustin MEURON
– un autre ancêtre marin : François LANDRY
– le bénévolat éducatif : Zélie ALCHAMI
– une construction en bois : Nour ALCHAMI
– de nouveaux documents : Adolphe LANDRY 
– des démêlés d’un ancêtre avec la religion et avec l’état-civil : Joseph-Marie BONACORSI
– nos ancêtres suisses : les LANDRY de Saint Sulpice au Val Travers
– les blasons des familles LANDRY et MEURON 
pour les voir : cliquez ici

sommaire des dernières actualités de la branche LASSALLE – juin 2020
– Louis est arrivé : Blandine et Raphaël DEMNARD
– tradition oblige : Augustin RIBADEAU DUMAS
– un peu de permaculture : Caroline CHAPPEY-RIBADEAU DUMAS
– un grand professeur – sa vie, son oeuvre : Maurice LAMY 
– une renconre insolite : Maurice LAMY et LALA
– CASTELNAU – le quatrième Maréchal : Benoît CHENU
– un bénévolat culturel : Nicole LASSALLE-SABBAGH
– pour les voir : cliquez ici

sommaire des dernières actualités de la branche THUILLER 
– ces actualités ont été reprises dans la branche LASSALLE : voir plus haut