la famille MEURON

en septembre 2024, un ajout a été inséré dans le volet « blasons »

sommaire :
présentation de la famille
– nos ancêtres suisses
– les blasons familiaux
– Augustin MEURON (1768-1838)
– le caveau familial à Ajaccio

 

présentation de la famille

Nous avons retrouvé une photo reproduite depuis un « daguerrotype » de 1865
la photo était très rayée et piquée – nous l’avons retouchée à la faible mesure de nos compétences...

Nous reprenons rapidement les parents représentés :
     – Mariette GIUSTI Dal BORGO DI PRIMA, 1791-1862, épouse de Joseph-Marie BONACORSI, grand-mère d’Emma, Aglaé et Augustine MEURON (tôt orphelines, et qu’elle a élevées);
     – Emma MEURON, 1834-1892, musicienne;
     – Aglaé MEURON, 1836-1925, peintre, sans descendance (voir ici);
     – Augustine-Emilie-Euphrosine MEURON (dite Lasthénie ou Nini), 1844-1926, épouse de Augustin-François-Timothée (dit Timothée) LANDRY (voir ici) – mère de Seppa, d’Eugène (voir ici), d’Adolphe (voir ici et ici) , de Marguerite (voir ici), de Marie (voir ici) et de Lasthénie (voir ici);
     – Marie-Anne-Evereline ou Everaldine (dite Lilla) BONACCORSI,- 1818 ? -1887, fille de Mariette et de Joseph-Marie (voir ci-dessous), sans descendance;
     – Joseph BONACCORSI, 1834-1880, petit-fils de Mariette et de Joseph-Marie (voir ci-dessus), sans descendance.

Nous espérons compléter ces données, à l’avenir, grâce aux textes et photos que vous nous apporterez, et grâce aux données que nous pourrons découvrir dans la vingtaine de cartons (mais oui !) que nous avons encore à dépouiller.

Signalons qu’en Suisse la famille MEURON publie périodiquement un recensement de ses membres.
→ en voici un exemple


note pour les bibliophiles : ce petit livret est imprimé sur vergé d’Arches.

remarque : il existe à Neufchâtel une famille « de Meuron ».

On doit aussi rappeler que le premier « Suisse » à s’être établi en Corse était un MEURON, et que c’est lui qui, quelques mois plus tard, y avait appelé son beau-frère LANDRY.

 

nos ancêtres suisses

Nous avons retrouvé deux documents qui concernent nos ancêtres LANDRY, de Saint Sulpice au Val Travers en Suisse, pour la période antérieure à l’émigration des deux beaux-frères Samuel-Etienne MEURON et David-Henri LANDRY à Ajaccio en 1760 (voir par ailleurs, notamment, le livre « une vigne sur la mer » de Jacqueline SAUVAGEOT):
– « une étude généalogique et historique », qui remonte à 1491 – voir ici;
– « une race de meuniers neufchatelois » (Saint Sulpice se trouve dans le canton de Neufchatel) : voir ici;

 

les blasons familiaux

Voici le blason des LANDRY de Saint Sulpice (il existe des blasons d’autres lignées) : « d’or au cœur de gueules accompagné en chef d’une couronne du même, et en pointe d’un trèfle tigé de sinople, au chef cousu d’azur chargé de deux étoiles d’argent« 

Et voici le blason des MEURON, si souvent apparentés aux LANDRY :

De tradition orale familiale, l’arbre est un murier – tout simplement parce que Meuron et murier sont des mots de même racine indoeuropéenne : ils ont la même signification.
Olivier BERNARD se souvient avoir vu sa grand’mère Marguerite LANDRY porter une chevalière avec cette armoirie – on peut supposer que Marguerite en avait hérité de sa mère Euphrosine, épouse de Timothée LANDRY, et qui était une demoiselle MEURON – la chevalière est aujourd’hui en la possession d’Antoinette BERNARD, sœur d’Olivier.

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ajout de septembre 2024

On doit noter qu’une lointaine branche apparentée, « de Rességuier »  a le même blason.


note : le dessin du tronc est « tremblé », par suite, sans doute, d’une mauvaise reproduction antérieure
question : un lecteur féru d’héraldique, et/ou sachant chercher sur internet, pourrait-il nous éclairer sur la signification des deux branches, qui ne figurent pas sur le blason « Meuron » ? et sur celle des trois « feuilles » pentalobées ? 
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Augustin MEURON (1768-1838)

Cet ancêtre direct de Timothée LANDRY a fait l’objet, le 4 janvier 1793, d’un certificar de civisme.

Lieutenant de vaisseau, il commandait la frégate « le Stingel » qui avait appartenu à la marine de guerre de Venise et dont les Français s’étaient emparée. Le nom de Stingel était celui d’un camarade de BONAPARTE, artilleur, qui avait combattu avec lui dans la campagne d’Italie en 1796.

Augustin fait l’objet du paragraphe central d’une lettre écrite à son Père Samuel Etienne MEURON par Napoléon le 7 Floréal (24 Avril) – l’année n’est pas indiquée : sans doute an V (1797).


dont voici la transcription (réalisée par Adolphe LANDRY) :
                                      Au citoien Meuron père, Ajaccio.                          Gênes, le 7 floréal,
J’ai vu votre second fils à Milan; il travaille à l’Etat-Major; il m’assura que Jean-Paul est toujours dans les mê­mes dispositions relativement à son mariage.
L’officier de marine commande un bateau de la Rép. dans l’Adriatique.
Les préliminaires de la paix sont signés au quartier général de Léoben le 28 germinal, je viens de cet endroit. Je vous salue très amicalement.
                                     Bonaparte.

Petite question : le corps de la lettre est-il de la main du signataire ? l’habitude des Grands était de dicter – on dit même que Napoléon, d’une intelligence vive et rapide, dictait plusieurs lettres en même temps !

Augustin a été fait prisonnier à Trafalgar en 1805. Il est resté jusqu’en 1814 sur des pontons en Angleterrre et en Ecosse. Il y a rédigé une « histoire ancienne des peuples de l’Orient » (que nous n’avons pas retrouvée).

A son retour, il a été mis en non-activité le 1er septembre 1814. Il a été mis à la retraite par ordonnance du 9 décembre 1815 pour avoir été l’un des députés de la marine qui allèrent à Paris complimenter Napoléon après son retour de l’ile d’Elbe.

 

le caveau familial à Ajaccio

Plusieurs lecteurs se sont inquiétés de voir, sur l’article concernant Adolphe LANDRY, que le caveau familial, au cimetière d’Ajaccio, portait la suscription « MEURON+LANDRY » – et non pas seulement « LANDRY », ou, à la rigueur « LANDRY+MEURON », par ordre alphabétique.

Recherches faites, le caveau a fait l’objet d’une « concession perpétuelle » accordée le 24 avril 1899 à Timothée LANDRY, à son épouse Augustine MEURON, et à sa belle-sœur Aglaé MEURON. 
→ voici un extrait de cette concession 

Pourquoi Timothée a-t-il choisi cette suscription ?

Par correction, pour donner la primauté à la famille de son épouse ?

Pour tenir ainsi tenir compte du fait que la famille LANDRY, certes notable dans son petit village de Saint Sulpice au Val Travers (en Suisse, près de la frontière avec la France), n’égalait pas la notoriété, à Neuchâtel, de la famille MEURON (voir plus haut) ?

Plus simplement : parce qu’il existait auparavant un caveau « Meuron » (ce qui semble résulter d’une allusion sur un document ancien) que le nouveau a remplacé et agrandi pour abriter aussi la famile Landry ?

note : le caveau contient des personnes disparues avant la délivrance de la concession : des MEURON, des LEVIE et des LANDRY – ainsi qu’une Angèle GUERINI, appelée Minini, très fidèle gouvernante (on pourrait dire « majordome » si ce mot, possiblement féminin,  n’évoquait pas une famille aristocratique ou très aisée).
Ces ancêtres ont donc été transportés depuis un autre caveau ou cimetière –  confortant la dernière hypothèse ci-dessus relative à la suscription du caveau.